Lot Essay
Jean-Jacques Bachelier avait, en son temps, les faveurs du roi Louis XV et de Madame de Pompadour et fut le type même de l'artiste des Lumières aux multiples talents : peintres, décorateur, technicien, professeur.
A vingt-cinq ans, il bénéficiait déjà d'une belle réputation et collaborait aux travaux du peintre animalier Jean-Baptiste Oudry. Celui-ci, l'estimant suffisamment, le parraina à l'Académie de peinture où il fut reçu comme peintre de fleurs en 1749. La même année, il fut chargé de la direction artistique de la Manufacture de porcelaine de Vincennes-Sèvres, poste qu'il conserva jusqu'en 1793. Parallèlement à ses activités restées célèbres à la Manufacture, il inventa avec le Comte de Caylus (archéologue, homme de lettre et graveur français, 1692-1765), la technique de la peinture à l'encaustique, obtenue par dissolution de la cire d'abeille dans de l'essence de térébenthine.
Exposant régulièrement aux Salons - Grimm disait de lui que ses fleurs étaient plus vraies que nature - il fut remarqué de la favorite du roi, Madame de Pompadour, également grande amatrice de porcelaine, qui le recommanda pour la décoration des résidences de Louis XV. Jean-Jacques Bachelier, désormais honoré du titre de peintre du roi, eut l'ambition d'accéder au titre de peintre d'histoire. Il fut reçu comme tel à l'Académie en 1763 avec une Mort d'Abel. Cependant, les critiques de l'époque le renvoyant à ses fleurs, ses tableaux d'histoire ne rencontrèrent pas la reconnaissance méritée.
La peinture que nous présentons appartient vraissemblablement au début de la carrière de Bachelier qui s'inspire ici clairement de la peinture hollandaise du XVIIème siècle - notamment à travers la composition pyramidale très structurée - dont il reprend les codes en les adaptant aux goûts du XVIIIème siècle. La présence de la partition et de la flûte en bois et ivoire en font aussi une allégorie de la musique.
Nous remercions Madame Hélène Mouradian d'avoir examiné le présent tableau et confirmé l'attribution.
A vingt-cinq ans, il bénéficiait déjà d'une belle réputation et collaborait aux travaux du peintre animalier Jean-Baptiste Oudry. Celui-ci, l'estimant suffisamment, le parraina à l'Académie de peinture où il fut reçu comme peintre de fleurs en 1749. La même année, il fut chargé de la direction artistique de la Manufacture de porcelaine de Vincennes-Sèvres, poste qu'il conserva jusqu'en 1793. Parallèlement à ses activités restées célèbres à la Manufacture, il inventa avec le Comte de Caylus (archéologue, homme de lettre et graveur français, 1692-1765), la technique de la peinture à l'encaustique, obtenue par dissolution de la cire d'abeille dans de l'essence de térébenthine.
Exposant régulièrement aux Salons - Grimm disait de lui que ses fleurs étaient plus vraies que nature - il fut remarqué de la favorite du roi, Madame de Pompadour, également grande amatrice de porcelaine, qui le recommanda pour la décoration des résidences de Louis XV. Jean-Jacques Bachelier, désormais honoré du titre de peintre du roi, eut l'ambition d'accéder au titre de peintre d'histoire. Il fut reçu comme tel à l'Académie en 1763 avec une Mort d'Abel. Cependant, les critiques de l'époque le renvoyant à ses fleurs, ses tableaux d'histoire ne rencontrèrent pas la reconnaissance méritée.
La peinture que nous présentons appartient vraissemblablement au début de la carrière de Bachelier qui s'inspire ici clairement de la peinture hollandaise du XVIIème siècle - notamment à travers la composition pyramidale très structurée - dont il reprend les codes en les adaptant aux goûts du XVIIIème siècle. La présence de la partition et de la flûte en bois et ivoire en font aussi une allégorie de la musique.
Nous remercions Madame Hélène Mouradian d'avoir examiné le présent tableau et confirmé l'attribution.