拍品專文
Le décor des plafonds de la bibliothèque de l'Assemblée Nationale fut confié à Eugène Delacroix qui mit huit années pour parvenir à achever ce projet en 1847, avec l'aide de ses élèves. Ainsi, de nombreux travaux préparatoires furent réalisés pour ce grand décor. Nous présentons ici deux esquisses pour le décor des hémicycles de cette bibliothèque. L'un se trouvant au nord, l'autre au sud, ils s'opposent également par leur sujet : la guerre avec Attila foulant aux pieds l'Italie et les Arts et la paix avec Orphée enseignant la civilisation aux Grecs encore barbares.
Les contemporains ont préféré l'hémicycle représentant Orphée, peut-être parce qu'il rappelle un âge d'or perdu, ainsi Clément de Ris écrit : 'le peintre y a répandu à profusion le sentiment intime et profond de la nature qui est un des beaux côtés de son talent.(...…) Pourquoi n'avons-nous que des mots froids et languissants pour dire la haute poésie dont est empreinte cette composition ? Jamais la douceur de ces premiers beaux jours de l'humanité, jamais ce calme de l'âge d'or (...) n'ont été rendus par un pinceau plus intelligent' (Clément de Ris, 'Salon de 1848', L'Artiste, 26 March 1848)
Lee Johnson mentionne dans son catalogue raisonné sous les nos. 527 et 528 ces deux esquisses de Pierre Andrieu comme attribuées autrefois par erreur à Delacroix (Lee Johnson, The Paintings of Eugene Delacroix, a critical catalogue, vol. V, Clarendon Press, 1989, nos. 527 et 528, pp. 42-45).
Les contemporains ont préféré l'hémicycle représentant Orphée, peut-être parce qu'il rappelle un âge d'or perdu, ainsi Clément de Ris écrit : 'le peintre y a répandu à profusion le sentiment intime et profond de la nature qui est un des beaux côtés de son talent.(...…) Pourquoi n'avons-nous que des mots froids et languissants pour dire la haute poésie dont est empreinte cette composition ? Jamais la douceur de ces premiers beaux jours de l'humanité, jamais ce calme de l'âge d'or (...) n'ont été rendus par un pinceau plus intelligent' (Clément de Ris, 'Salon de 1848', L'Artiste, 26 March 1848)
Lee Johnson mentionne dans son catalogue raisonné sous les nos. 527 et 528 ces deux esquisses de Pierre Andrieu comme attribuées autrefois par erreur à Delacroix (Lee Johnson, The Paintings of Eugene Delacroix, a critical catalogue, vol. V, Clarendon Press, 1989, nos. 527 et 528, pp. 42-45).