Lot Essay
Cf. : Françoise Francesi, Diego Giacometti, Catalogue de l'oeuvre, éditions Eolia, Paris, 1985, p. 26-27
Christian Boutonnet et Rafael Ortiz, Diego Giacometti, les éditions de l'amateur/Galerie l'Arc en Seine, Paris, 2003, p. 35
The Annette and Alberto Giacometti database, n. 816
Née en 1911 à Saint Petersbourg, dans une famille de la haute bourgeoisie juive, Vera Russell, née Poliakoff, échappe à la révolution en 1917 et s'installe à Londres. Elle y devient actrice à 16 ans grâce au soutien des amis de sa famille, membres de l'intelligentsia anglaise, tel le Comte Harry Kessler. Elle se produit sur scène et brièvement au cinéma avant de rencontrer dans les années trente son premier mari, le millionnaire et communiste idéaliste, Basil Burton. Après un bref passage à la BBC pendant la guerre, passionnée d'art, elle s'adonne à la critique d'art aux côtés de son deuxième époux, Gerald Barry. Elle fréquente et soutient de manière assidue de nombreux artistes, tels Matthew Smith, Mark Tobey ou encore Francis Bacon parmi ses plus proches. Ses rapports avec le monde artistique prendront une forme plus apparente au cours des années 1960 et 1970. Elle travaillera un temps avec le marchand Ernst Beyeler dans les années 1960 avant d'ouvrir sa propre galerie, Artist's Market, où elle expose notamment l'artiste anglais David Hockney. Elle ferme sa galerie en 1979 pour se consacrer à l'écriture, devenue entre temps Vera Russell, du nom de son troisième époux John Russell. A sa mort en 1992 elle sera célébrée comme l'une des plus élégantes figures et éminences grises de Londres, créditée d'un oeil remarquable
Christian Boutonnet et Rafael Ortiz, Diego Giacometti, les éditions de l'amateur/Galerie l'Arc en Seine, Paris, 2003, p. 35
The Annette and Alberto Giacometti database, n. 816
Née en 1911 à Saint Petersbourg, dans une famille de la haute bourgeoisie juive, Vera Russell, née Poliakoff, échappe à la révolution en 1917 et s'installe à Londres. Elle y devient actrice à 16 ans grâce au soutien des amis de sa famille, membres de l'intelligentsia anglaise, tel le Comte Harry Kessler. Elle se produit sur scène et brièvement au cinéma avant de rencontrer dans les années trente son premier mari, le millionnaire et communiste idéaliste, Basil Burton. Après un bref passage à la BBC pendant la guerre, passionnée d'art, elle s'adonne à la critique d'art aux côtés de son deuxième époux, Gerald Barry. Elle fréquente et soutient de manière assidue de nombreux artistes, tels Matthew Smith, Mark Tobey ou encore Francis Bacon parmi ses plus proches. Ses rapports avec le monde artistique prendront une forme plus apparente au cours des années 1960 et 1970. Elle travaillera un temps avec le marchand Ernst Beyeler dans les années 1960 avant d'ouvrir sa propre galerie, Artist's Market, où elle expose notamment l'artiste anglais David Hockney. Elle ferme sa galerie en 1979 pour se consacrer à l'écriture, devenue entre temps Vera Russell, du nom de son troisième époux John Russell. A sa mort en 1992 elle sera célébrée comme l'une des plus élégantes figures et éminences grises de Londres, créditée d'un oeil remarquable