拍品专文
Ce secrétaire à abattant estampillé de Petit est à rapprocher d'un secrétaire à pans coupés par Petit pareillement décoré de scènes galantes et scènes exotiques insérées dans un décor de marqueterie au paysage animé d'architectures à l'antique, d'après Boucher (illustré dans A. Droguet, Nicolas Petit, 1732-1791, Paris, 2001, p. 81). Citons encore un autre secrétaire présentant le même contraste prononcé entre l'aspect clair du bois de rose et la teinte nettement plus foncée de l'amarante, ornés de bronzes identiques aux pieds (illustré dans P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIè Siècle, Paris, 1998, p.649) ou encore un secrétaire-à-abattant par Petit en placage de bois de rose, amarante et satiné, passé en vente chez Christie's New York, 'Vente Partridge', le 17 mai 2006, lot 105 (28.800 dollars).
Le présent lot est par ailleurs à rapprocher d'un secrétaire estampillé d'André-Louis Gilbert (1746-1809, reçu maître en 1774) et de Léonard Boudin (1735-1807, reçu maître en 1761), probablement en sa qualité de marchand-ébéniste, qui présente tout comme notre lot un décor de marqueterie au paysage animé d'architectures à l'antique, éléments décoratifs que l'on retrouve d'ailleurs sur un certain nombre des pièces exécutées par Gilbert (ill. bid, pp.358-9). Ce rapprochement entre les productions de Gilbert et de Petit peut en effet s'expliquer par la collaboration de ces deux ébénistes avec Boudin, lui-même devenu marchand-ébéniste en 1775. Ce dernier travaille de façon régulière avec d'autres ébénistes célèbres tels que Charles Topino et Pierre Denizot, laquelle collaboration expliquerait la présence sur un certain nombre de meubles, de son estampille aux cotés de celles des ébénistes mentionnés plus haut qu'il emploie.
Ebéniste prolifique, Petit est installé comme bon nombre de ses confrères rue du faubourg Saint-Antoine. A sa mort, on recense non moins de 703 pièces dans son atelier, celles-ci offrant une gamme plus que représentative de la diversité de sa production. Ces pièces comprennent aussi bien de petits meubles simples et modestes, telle une petite chiffonnière estimée alors à moins de 5 livres, que des meubles bien plus élaborés comme un secrétaire à cylindre évalué alors à 900 livres.
Il semblerait que Petit affectionne tout particulièrement les secrétaires à abattant, dont l'inventaire établi à sa mort en compte plus de cinquante exemplaires.
Le présent lot est par ailleurs à rapprocher d'un secrétaire estampillé d'André-Louis Gilbert (1746-1809, reçu maître en 1774) et de Léonard Boudin (1735-1807, reçu maître en 1761), probablement en sa qualité de marchand-ébéniste, qui présente tout comme notre lot un décor de marqueterie au paysage animé d'architectures à l'antique, éléments décoratifs que l'on retrouve d'ailleurs sur un certain nombre des pièces exécutées par Gilbert (ill. bid, pp.358-9). Ce rapprochement entre les productions de Gilbert et de Petit peut en effet s'expliquer par la collaboration de ces deux ébénistes avec Boudin, lui-même devenu marchand-ébéniste en 1775. Ce dernier travaille de façon régulière avec d'autres ébénistes célèbres tels que Charles Topino et Pierre Denizot, laquelle collaboration expliquerait la présence sur un certain nombre de meubles, de son estampille aux cotés de celles des ébénistes mentionnés plus haut qu'il emploie.
Ebéniste prolifique, Petit est installé comme bon nombre de ses confrères rue du faubourg Saint-Antoine. A sa mort, on recense non moins de 703 pièces dans son atelier, celles-ci offrant une gamme plus que représentative de la diversité de sa production. Ces pièces comprennent aussi bien de petits meubles simples et modestes, telle une petite chiffonnière estimée alors à moins de 5 livres, que des meubles bien plus élaborés comme un secrétaire à cylindre évalué alors à 900 livres.
Il semblerait que Petit affectionne tout particulièrement les secrétaires à abattant, dont l'inventaire établi à sa mort en compte plus de cinquante exemplaires.