Lot Essay
De par ses larges proportions, sa carrure imposante et ses lignes épurées, ce bureau à cylindre estampillé de Roger van der Cruse ('RVLC) dit Lacroix, reçu maître en 1755, est caractéristique de son oeuvre. Un certain nombre de bureaux à cylindre présentant les mèmes caractéristiques sont en effet signés du célèbre ébéniste. Parmi ceux-ci, citons un bureau passé en vente chez Christie's Londres, le 11 juin 1998, lot 50 (GBP 364.500) ou encore un bureau, anciennement dans la Collection de la baronne Burton, vendu chez Christie's Londres le 22 novembre 1950, lot 280.
Un certain nombre de bureaux à cylindre éxécutés par RVLC présentent également l'estampille de Léonard Boudin (reçu maître en 1761), celui-ci agissant très probablement en sa qualité de marchand. Parmi ces derniers figure un bureau pratiquement identique au lot présent, comportant cependant cinq tiroirs au lieu de trois, attribué à RVLC et portant l'estampille de Boudin, anciennement dans la Collection Wildenstein et vendu chez Christie's Londres, le 14-15 décembre 2005, lot 198. Citons encore un bureau similaire reproduit dans. P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIII© Siècle, Paris, 2002, p. 106, fig. b).
La production de Boudin fut prolifique et sa collaboration avec RVLC fructueuse. Les pièces sur lesquelles figurent leurs deux estampilles incluant non seulement un certain nombre de bureaux à cylindre comparables au lot présent, mais aussi un nombre de secrétaires richement décorés de scènes de chinoiseries (C. Roinet, Roger Vandercruse dit Lacroix, Paris, 2000, p. 59).
Un certain nombre de bureaux à cylindre éxécutés par RVLC présentent également l'estampille de Léonard Boudin (reçu maître en 1761), celui-ci agissant très probablement en sa qualité de marchand. Parmi ces derniers figure un bureau pratiquement identique au lot présent, comportant cependant cinq tiroirs au lieu de trois, attribué à RVLC et portant l'estampille de Boudin, anciennement dans la Collection Wildenstein et vendu chez Christie's Londres, le 14-15 décembre 2005, lot 198. Citons encore un bureau similaire reproduit dans. P. Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIII© Siècle, Paris, 2002, p. 106, fig. b).
La production de Boudin fut prolifique et sa collaboration avec RVLC fructueuse. Les pièces sur lesquelles figurent leurs deux estampilles incluant non seulement un certain nombre de bureaux à cylindre comparables au lot présent, mais aussi un nombre de secrétaires richement décorés de scènes de chinoiseries (C. Roinet, Roger Vandercruse dit Lacroix, Paris, 2000, p. 59).