Lot Essay
LA VILLA EUGéNIE
Construite en 1854 par Louis-Auguste Couvrechef, architecte de la couronne et du domaine impérial et par l'architecte Hippolyte Durand, la Villa Eugénie adopte la forme du E en référence à Eugénie. Lieu de villégiature estivale du couple impérial, elle devient à la mort de Napoléon III la propriété personnelle d'Eugénie qui la revend en 1880 à la Banque de l'Union Parisienne. Tout d'abord transformée en hôtel Casino (le Palais Biarritz), la Villa devient un palace en 1893.
La pendule fut acquise à l'occasion de l'aménagement de la Villa Eugénie pour le couple impérial. La description de la pendule lors de la vente de 1864 indique un socle en marbre bleu turquin sous ses pieds disparu aujourd'hui.
L'IMPéRATRICE EUGéNIE à FARNBOROUGH HILL
Napoléon III et sa femme l'impératrice Eugénie partirent en exil en 1870 en Angleterre. A la suite de la mort de l'empereur en 1873 et de son fils en 1879, elle acheta Farnborough Hill, très grande propriété qu'elle habita jusqu'à sa mort en 1920. Elle commanda à l'architecte français Gabriel-Hippolyte Destailleur (qui travaillait pour les Rothschild) un mausolée pour recueillir les cendres de son mari et de son fils. Elle reçut à Farnborough Hill les plus grandes figures de son temps et se lia d'amitié avec la Reine Victoria.
GEORGES-ADRIEN MERLET (1754 - VERS 1802)
Fils d'épicier, il était l'un des trois meilleurs émailleurs de Paris de la seconde moitié du XVIIIème siècle avec Jean Coteau (1739-1812) et Etienne Gobin, connu sous le patronyme de Dubuisson et travaillant à Sèvres vers 1756 pour peindre des fleurs, des caisses de pendules et des cadrans.
Le nom de Merlet apparaît sur relativement peu de pendules mais toujours de très grande qualité. Son oeuvre n'a malheureusement pas fait l'objet de nombreuses études.
Une pendule identique à la nôtre était incluse dans la vente de la collection de monsieur de Rikoff, vente Etude Lair-Dubreuil, galerie Georges Petit, Paris, les 4-7 dcembre 1907, lot 257.
Une pendule présentant un cadran signé de Merlet comparable au nôtre est illustrée dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française, Editions de l'Amateur, Paris, 1997, p. 335, fig. F.
Construite en 1854 par Louis-Auguste Couvrechef, architecte de la couronne et du domaine impérial et par l'architecte Hippolyte Durand, la Villa Eugénie adopte la forme du E en référence à Eugénie. Lieu de villégiature estivale du couple impérial, elle devient à la mort de Napoléon III la propriété personnelle d'Eugénie qui la revend en 1880 à la Banque de l'Union Parisienne. Tout d'abord transformée en hôtel Casino (le Palais Biarritz), la Villa devient un palace en 1893.
La pendule fut acquise à l'occasion de l'aménagement de la Villa Eugénie pour le couple impérial. La description de la pendule lors de la vente de 1864 indique un socle en marbre bleu turquin sous ses pieds disparu aujourd'hui.
L'IMPéRATRICE EUGéNIE à FARNBOROUGH HILL
Napoléon III et sa femme l'impératrice Eugénie partirent en exil en 1870 en Angleterre. A la suite de la mort de l'empereur en 1873 et de son fils en 1879, elle acheta Farnborough Hill, très grande propriété qu'elle habita jusqu'à sa mort en 1920. Elle commanda à l'architecte français Gabriel-Hippolyte Destailleur (qui travaillait pour les Rothschild) un mausolée pour recueillir les cendres de son mari et de son fils. Elle reçut à Farnborough Hill les plus grandes figures de son temps et se lia d'amitié avec la Reine Victoria.
GEORGES-ADRIEN MERLET (1754 - VERS 1802)
Fils d'épicier, il était l'un des trois meilleurs émailleurs de Paris de la seconde moitié du XVIIIème siècle avec Jean Coteau (1739-1812) et Etienne Gobin, connu sous le patronyme de Dubuisson et travaillant à Sèvres vers 1756 pour peindre des fleurs, des caisses de pendules et des cadrans.
Le nom de Merlet apparaît sur relativement peu de pendules mais toujours de très grande qualité. Son oeuvre n'a malheureusement pas fait l'objet de nombreuses études.
Une pendule identique à la nôtre était incluse dans la vente de la collection de monsieur de Rikoff, vente Etude Lair-Dubreuil, galerie Georges Petit, Paris, les 4-7 dcembre 1907, lot 257.
Une pendule présentant un cadran signé de Merlet comparable au nôtre est illustrée dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française, Editions de l'Amateur, Paris, 1997, p. 335, fig. F.