Lot Essay
Cette composition en terre cuite, insolite et pleine d'attrait, est à ce jour l'oeuvre la plus ancienne attribuée à G.A. Raimondi, dont le nom est cité à deux reprises dans un ouvrage de référence consacré aux sculptures de l'école de Bologne, sous la mention de stucateur. En 1734, il remodela deux médaillons en stuc représentant saint Jean l'Evangéliste et saint Dominique sur l'autel de la basilique San Domenico à Bologne, réalisations qui furent détruites au cours des trois années suivantes. En 1747, Raimondi fut employé à San Pietro, à Bologne, pour travailler sur des stucs.
La présentation et l'identification de cette pièce permettent de situer le début d'activité du sculpteur à 1707 et, en supposant qu'il eût au moins vingt ans lorsqu'il la réalisa et y apposa fièrement sa signature, on peut en déduire qu'il vécut au moins soixante ans, de 1687 à 1747. Des recherches approfondies dans les archives de la ville de Bologne pourraient cependant révéler d'autres informations sur la vie de l'artiste.
L'inhabituelle jeunesse des personnages s'explique peut-être par la jeunesse du sculpteur lui-même et, si tel est bien le cas, son ouvrage avait peut-être pour but de devenir un morceau de réception destiné à une académie à Bologne, contrairement à l'usage suggéré par l'Académie Royale à Paris. Dans la mesure où l'on ne connait aucune autre composition en terre cuite ou en marbre par Raimondi, il se peut qu'il n'ait eu d'autre choix que d'embrasser la carrière de stucateur.
La présentation et l'identification de cette pièce permettent de situer le début d'activité du sculpteur à 1707 et, en supposant qu'il eût au moins vingt ans lorsqu'il la réalisa et y apposa fièrement sa signature, on peut en déduire qu'il vécut au moins soixante ans, de 1687 à 1747. Des recherches approfondies dans les archives de la ville de Bologne pourraient cependant révéler d'autres informations sur la vie de l'artiste.
L'inhabituelle jeunesse des personnages s'explique peut-être par la jeunesse du sculpteur lui-même et, si tel est bien le cas, son ouvrage avait peut-être pour but de devenir un morceau de réception destiné à une académie à Bologne, contrairement à l'usage suggéré par l'Académie Royale à Paris. Dans la mesure où l'on ne connait aucune autre composition en terre cuite ou en marbre par Raimondi, il se peut qu'il n'ait eu d'autre choix que d'embrasser la carrière de stucateur.