Lot Essay
Ce bronze, dont certains exemples s'intitulent 'Jason', 'Apollon' ou simplement 'Un guerrier', a longtemps fait partie d'une série de statuettes en bronze attribuées à Ferdinando Tacca, sculpteur auprès de la Cour des Grands-Ducs. Anthony Radcliffe est à l'origine de cette attribution, mentionnée pour la première fois dans un article paru à l'automne 1974 (et publiée ultérieurement en 1976, op. cit.). Radcliffe défend la thèse selon laquelle Ferdinando Tacca, héritier de l'atelier ayant appartenu à Giambologna puis à Pietro son père, constitue un maillon essentiel entre le maniérisme de la fin du XVIème siècle et les oeuvres baroques d'artistes tels que Giovanni Battista Foggini.
Il convient de signaler que l'on dispose de très peu de documents sur les bronzes de Ferdinando Tacca, sans doute en raison du mécénat déclinant des Grands-Ducs de Médicis au milieu du XVIIème siècle. Toutefois, Radcliffe prend pour référence le bas-relief en bronze exécuté par Tacca représentant Le Martyre de Saint-Stéphane, présenté à l'église San Stefano al Ponte, à Florence, en 1656.
Le présent bronze - accompagné dans certaines de ses versions d'un dragon sur lequel l'archer pointe sa flèche - partage un certain nombre de similarités avec certains des protagonistes figurant sur le bas-relief de St. Stéphane (voir Radcliffe, op. cit., p. 15). D'une manière plus générale, les figures représentées aux formes allongées et élancées, traduisent l'héritagé prononcé d'un maniérisme florentin. Qui plus est, nombre d'entre elles affectent des poses théâtrales exagérées à la manière florentine. Avançant tout en observant une torsion quelque peu maladroite, ce bronze rappelle à bien des égards la figure de l'homme se tenant debout, à droite du bas-relief en bronze.
En comparaison, les traits du visage - tant le nez prononcé que les yeux aux paupières tombantes - s'inscrivent moins clairement dans l'oeuvre de Tacca; le bas-ventre légèrement bombé indiquerait même une influence du nord de l'Europe. Il semblerait pourtant que Ferdinando Tacca reste l'auteur le plus probable de ce bronze, bien qu'il soit possible que des recherches plus approfondies apportent de nouveaux éléments.
Il convient de signaler que l'on dispose de très peu de documents sur les bronzes de Ferdinando Tacca, sans doute en raison du mécénat déclinant des Grands-Ducs de Médicis au milieu du XVIIème siècle. Toutefois, Radcliffe prend pour référence le bas-relief en bronze exécuté par Tacca représentant Le Martyre de Saint-Stéphane, présenté à l'église San Stefano al Ponte, à Florence, en 1656.
Le présent bronze - accompagné dans certaines de ses versions d'un dragon sur lequel l'archer pointe sa flèche - partage un certain nombre de similarités avec certains des protagonistes figurant sur le bas-relief de St. Stéphane (voir Radcliffe, op. cit., p. 15). D'une manière plus générale, les figures représentées aux formes allongées et élancées, traduisent l'héritagé prononcé d'un maniérisme florentin. Qui plus est, nombre d'entre elles affectent des poses théâtrales exagérées à la manière florentine. Avançant tout en observant une torsion quelque peu maladroite, ce bronze rappelle à bien des égards la figure de l'homme se tenant debout, à droite du bas-relief en bronze.
En comparaison, les traits du visage - tant le nez prononcé que les yeux aux paupières tombantes - s'inscrivent moins clairement dans l'oeuvre de Tacca; le bas-ventre légèrement bombé indiquerait même une influence du nord de l'Europe. Il semblerait pourtant que Ferdinando Tacca reste l'auteur le plus probable de ce bronze, bien qu'il soit possible que des recherches plus approfondies apportent de nouveaux éléments.