Lot Essay
Le présent guéridon est caractéristique de l'oeuvre d'Adam Weisweiler (voir la note du lot 301 à ce sujet). Il présente cependant aux côtés de l'estampille de ce très grand ébéniste, qui travaillait pour les plus grands marchands-merciers tels que Daguerre, l'estampille du fournisseur attitré de Marie-Antoinette Jean-Henri Riesener.
Cette double estampille atteste d'une collaboration entre les deux ébénistes. Jean-Henri Riesener dont l'atelier était florissant dans les années 1780 créait des modèles qu'il faisait réaliser par des confrères de talent. Weisweiler aurait donc pu livrer ce guéridon à Riesener comme le laisserait supposer la présence de leur estampille respective sur trois meubles connus à ce jour en dehors de notre guéridon:
- deux commodes conservées au musée Carnavalet, illustrées dans Anne Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Editions Faton, Dijon, 2000, pp. 178 - 181.
- une table à écrire, vente Christie's Paris, le 21 juin 2007, lot 220 (324 000 Euros).
En dehors d'un cas de sous traitance, nous pouvons imaginer dans le cas de notre guéridon le marchand mercier Daguerre être à l'initiative de sa crétaion, demandant à Weisweiler d'incorporer un médaillon peut être fourni par Riesener. Cette hypotèse est renforée par un dessin préparatoire de ce modèle conservé au musée des Art Décoratifs (illustré dans P. Lemonnier, Weisweiler, pp. 97, 90) et qui pourrait être de la main de Daguerre.
Notre guéridon est en outre orné d'un magnifique médaillon en bronze ciselé et doré digne de la qualité des oeuvres de Pierre Gouthière (1732-1813) . Cette hypothèse est elle aussi possible puisque Daguerre collaborait régulièrement avec les meilleurs bronziers tels que ce Gouthière ainsi que François Rémond (1747-1812) et Pierre-Philippe Thomire (1751-1843).
Cette double estampille atteste d'une collaboration entre les deux ébénistes. Jean-Henri Riesener dont l'atelier était florissant dans les années 1780 créait des modèles qu'il faisait réaliser par des confrères de talent. Weisweiler aurait donc pu livrer ce guéridon à Riesener comme le laisserait supposer la présence de leur estampille respective sur trois meubles connus à ce jour en dehors de notre guéridon:
- deux commodes conservées au musée Carnavalet, illustrées dans Anne Forray-Carlier, Le mobilier du musée Carnavalet, Editions Faton, Dijon, 2000, pp. 178 - 181.
- une table à écrire, vente Christie's Paris, le 21 juin 2007, lot 220 (324 000 Euros).
En dehors d'un cas de sous traitance, nous pouvons imaginer dans le cas de notre guéridon le marchand mercier Daguerre être à l'initiative de sa crétaion, demandant à Weisweiler d'incorporer un médaillon peut être fourni par Riesener. Cette hypotèse est renforée par un dessin préparatoire de ce modèle conservé au musée des Art Décoratifs (illustré dans P. Lemonnier, Weisweiler, pp. 97, 90) et qui pourrait être de la main de Daguerre.
Notre guéridon est en outre orné d'un magnifique médaillon en bronze ciselé et doré digne de la qualité des oeuvres de Pierre Gouthière (1732-1813) . Cette hypothèse est elle aussi possible puisque Daguerre collaborait régulièrement avec les meilleurs bronziers tels que ce Gouthière ainsi que François Rémond (1747-1812) et Pierre-Philippe Thomire (1751-1843).