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Details
MAUPASSANT, Guy de (1850-1893). Au Soleil. Paris: Victor Havard, 1884.
In-12 (182 x 118 mm). Reliure signée Paul Vié, demi-maroquin rouge, sans les couvertures (petites usures). Provenance: Marie Kann (envoi).
ÉDITION ORIGINALE ENRICHIE D'UN ENVOI AUTOGRAPHE DE MAUPASSANT À MARIE KANN "TRÈS DÉVOTEMENT".
Marie Kann, née Marie Warschlawski et soeur de madame Albert Cahen d'Anvers, fut la maîtresse de Paul Bourget avant de devenir, en 1885, celle de Maupassant. Dernier grand amour de l'écrivain, elle lui inspira plusieurs personnages dont celui de Michèle de Burne dans Nos Coeurs. Le 7 décembre 1885, les Goncourt brossent son portrait "elle a cette femme un charme à la fois mourant et ironique tout a fait singulier et auquel se mêle la séduction des Slaves: la perversité intellectuelle des yeux et le gazouillement ingénu de la voix [...] je ne voudrais d'elle que sa coquetterie, il me semblerait que si elle se donnait à moi, je boirais sur ses lèvres un peu de mort" (Journal des Goncourt. Paris: 1894. Tome VII, p. 89).
On joint à l'exemplaire une photo de Marie Kann portant l'envoi "à mon frère Alexandre, Marie" ainsi qu'une lettre autographe signée de Marie Kann à "Ma chère petite Louise" (4 pages in-12 sur papier de deuil à en-tête "118 rue de Grenelle", adresse de madame Albert Cahen d'Anvers). BEL EXEMPLAIRE OFFERT PAR MAUPASSANT À SA DERNIÈRE MAÎTRESSE. Carteret Romantique II, p. 114.
In-12 (182 x 118 mm). Reliure signée Paul Vié, demi-maroquin rouge, sans les couvertures (petites usures). Provenance: Marie Kann (envoi).
ÉDITION ORIGINALE ENRICHIE D'UN ENVOI AUTOGRAPHE DE MAUPASSANT À MARIE KANN "TRÈS DÉVOTEMENT".
Marie Kann, née Marie Warschlawski et soeur de madame Albert Cahen d'Anvers, fut la maîtresse de Paul Bourget avant de devenir, en 1885, celle de Maupassant. Dernier grand amour de l'écrivain, elle lui inspira plusieurs personnages dont celui de Michèle de Burne dans Nos Coeurs. Le 7 décembre 1885, les Goncourt brossent son portrait "elle a cette femme un charme à la fois mourant et ironique tout a fait singulier et auquel se mêle la séduction des Slaves: la perversité intellectuelle des yeux et le gazouillement ingénu de la voix [...] je ne voudrais d'elle que sa coquetterie, il me semblerait que si elle se donnait à moi, je boirais sur ses lèvres un peu de mort" (Journal des Goncourt. Paris: 1894. Tome VII, p. 89).
On joint à l'exemplaire une photo de Marie Kann portant l'envoi "à mon frère Alexandre, Marie" ainsi qu'une lettre autographe signée de Marie Kann à "Ma chère petite Louise" (4 pages in-12 sur papier de deuil à en-tête "118 rue de Grenelle", adresse de madame Albert Cahen d'Anvers). BEL EXEMPLAIRE OFFERT PAR MAUPASSANT À SA DERNIÈRE MAÎTRESSE. Carteret Romantique II, p. 114.
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Christoph Auvermann
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