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PAIRE DE FIGURES EN BRONZE REPRESENTANT UN HOMME ET UNE FEMME

D'APRES L'ANTIQUE, FRANCE, FIN DU XVIIEME OU DEBUT DU XVIIIEME SIECLE

細節
PAIRE DE FIGURES EN BRONZE REPRESENTANT UN HOMME ET UNE FEMME
D'APRES L'ANTIQUE, FRANCE, FIN DU XVIIEME OU DEBUT DU XVIIIEME SIECLE
Vénus représentée couchée sur une base rocailleuse avec son bras gauche entourant son visage, Mars nu et assis, jambes croisées, sur une base de style naturaliste moulée; Les deux figures sont marquées d'un poinçon 'C' couronné; reposant sur des bases en bronze doré
Hauteur: 21 et 23 cm. (8¼ and 9 in.), Longueur: 28 et 30,5 cm. (11 and 12 in.) (2)
出版
LITTERATURE COMPAREE:
F. Souchal, 'La Collection du Sculpteur Girardon - d'après son inventaire après décès', Gazette des Beaux-Arts, LXXXII, 1973.
F. Souchal, French Sculpture of the 17th and 18th centuries - The reign of Louis XIV, II, Oxford, 1981, pp. 370-1, no. 7.
F. Haskell and N. Penny, Taste and the Antique - The Lure of Classical Sculpture 1500-1900, New Haven and London, 1981, pp. 184-7, no. 24.
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A PAIR OF BRONZE FIGURES OF A RECLINING MAN AND WOMAN, AFTER THE ANTIQUE, FRENCH, LATE 17TH OR EARLY 18TH CENTURY

拍品專文

La figure d'Ariane, qui est aussi souvent identifiée comme étant celle de Cléopâtre, que nous présentons ici est une adaptation du prototype antique datant de la fin de la période Hadrienne (elle-même une copie d'un prototype du -IIème siècle avant J.C.) conservée au musée du Vatican à Rome (Haskell and Penny, loc. cit.). L'original antique a été répertorié en 1512 comme ayant appartenu au pape Jules II et fut présenté au Belvédère à Rome. En 1797, l'oeuvre fût victime du pillage de l'héritage culturel Italien entrepris par Napoléon, et parti au Musée Central des Arts de Paris lors du Traité de Tolentino. Toutefois, l'oeuvre fût rendue plus tard aux Italiens.
La statue remporta un tel succès que François Ier demanda à Primatice d'en couler une copie. Que ce soit par hasard ou non, cette version, destinée à l'Orangerie de Fontainebleau, présentait une femme lourdement drapée, couchée de manière beaucoup plus horizontale. Cette variation dans le modèle continua jusqu'au XVIIème siècle, quand Jean-Baptiste Goy et Corneille van Cleve exécutèrent une version grandeur réelle en marbre pour Louis XIV. Van Cleve utilisa le bronze de Fontainebleau pour réaliser sa version et c'est d'après ce marbre, conservé à Versailles, que le présent bronze parait s'inspirer.

Bien que l'on ne connaisse aucun prototype antérieur pour la figure en bronze de l'homme assis qui accompagne Ariane dans ce lot, il est probable qu'il fut inventé à la fin du XVIIème siècle pour accompagner la déesse et plus précisément en 1709, l'homme est présent comme étant le pendant d'Ariane dans la gravure de Chevalier sur la collection de sculptures de Girardon (Voir Souchal, op. cit., pl. IV, p. 11). Dans son commentaire sur ces deux sculptures, Souchal aborde l'origine d'Ariane et insiste sur le fait que la gravure n'apporte aucune information quant à la provenance de la figure de l'homme qu'il nomme simplement comme 'figure antique'. Alors que l'origine de l'homme reste encore inconnue, la nationalité et la datation des deux bronzes présentés ici peuvent être précisées. La présence du 'C' couronné à la base des deux bronzes atteste que ces bronzes étaient en France entre 1745 et 1749. Cela, combiné aux documents de la collection de Girardon et à la présence du modèle d'Ariane en France depuis le XVIème siècle, laisse à penser qu'il s'agit d'une production française de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIeme siècle.


The figure of Ariadne, that is also often identified as Cleopatra, offered here is an adaptation of the antique prototype dating from the late Hadrianic period (itself a copy of a 2nd century BC Greek prototype) housed in the Musei Vaticani, Rome (Haskell and Penny, loc. cit.).The antique original was first recorded in 1512 as having been acquired by Pope Julius II and displayed in the Belvedere, Rome. In 1797 it became a victim of Napoleon's spoliation of Italian cultural heritage and was ceded to the French under the Treaty of Tolentino after which it was displayed in the Muse Central des Arts, Paris. However, it was later repatriated to the Italians. The statue commanded such high regard that Francois I had Primaticcio cast a bronze version from it. Whether by accident or design this bronze, destined for the Orangerie of Fountainebleau, depicted the heavily draped female reclining at a much more horizontal angle. This variation of the model subsequently continued into the late 17th century when both Jean-Baptiste Goy and Corneille van Cleve executed a life-size marble version for Louis XIV. Van Cleve used the Fontainebelau bronze as the model for his version, and it is upon his marble, which resides in Versailles, that the present bronze appears to be based.

Although there appears to be no obvious prototype for the seated male figure that accompanies the Ariadne in this lot, it may well have been invented to accompany her sometime in the late 17th century, and certainly by 1709 where it features as her pendant in Chevallier's ,engraving of the sculpture collection of Francois Girardon (see Souchal, op. cit., pl. IV, p. 11). In his entry for these two pieces Souchal addressed the origin of the Ariadne but also noted that the engraving provided no information for the origin of the other model which it merely called une figure antique.That said, while the source for the male figure presently remains elusive, one can be more accurate about the nationality and dating of the two bronzes offered here. The c-couronne poincon that features on the bases of both means that the bronzes were certainly in existence in France between the years of 1745-1749. This, combined with the documented pairing in Girardon's collection, along with the presence of the Ariadne model in France since the 16th century would further corroborate a French facture sometime in the late 17th or early 18th century.