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COMMODE D'EPOQUE REGENCE

ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT, VERS 1715-1725

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COMMODE D'EPOQUE REGENCE
ATTRIBUEE A CHARLES CRESSENT, VERS 1715-1725
En placage d'amarante, satiné, bois de rose et de marqueterie, dessus de marbre rouge griotte orné d'une moulure, ornementation de bronze ciselé et doré, la façade ouvrant par trois tiroirs ornés d'entrées de serrures décorées de chimères, le tablier centrée d'une coquille, les côtés munis chacun d'une porte découvrant deux étagères, les sabots ornés de masques grotesques et de feuilles d'acanthe, les chutes ornées de figures contemporaines de la commode et probablement associées
Hauteur: 84 cm. (33 in.), Largeur: 132 cm. (52 in.), Profondeur: 64 cm. (25 in.)
Charles Cressent, reç maître sculpteur en 1714
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
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A REGENCE ORMOLU-MOUNTED AMARANTH, BOIS SATINE, TULIPWOOD AND PARQUETRY COMMODE ATTRIBUTED TO CHARLES CRESSENT, CIRCA 1715-1725

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Hervé de la Verrie
Hervé de la Verrie

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Lot Essay

L'atelier de Cressent

Charles Cressent (1685-1768) dirigeait l'un des ateliers d'ébénisterie les plus importants de Paris entre 1719 et 1757. Fils du sculpteur du Roi François Cressent, il fut apprenti sculpteur et fut promu maître sculpteur de l'Académie de Saint Luc le 14 août 1714. En 1719, Cressent épousa la veuve de l'ébéniste Joseph Poitou, ce qui lui permit d'accéder au marché de l'ébénisterie. Peu de temps après, il fut promu ébéniste ordinaire des palais de SAR Monseigneur le Duc d'Orléans, Régent du Royaume.

Ces années d'apprentissage marquèrent profondément Cressent qui se singularisa par l'extraordinaire qualité sculpturale de ces oeuvres. En dépit de strictes restrictions interdisant l'acumulation de plusieurs types de production, son atelier produisait à la fois les meubles et les bronzes d'ornement afin d'en assurer un contrôle direct et une qualité parfaite.

Notre commode ornée de ses bronzes hautement sculpturaux est tout à fait caractéristique de sa production. Les entrées de serrure et le cul de lampe en treillis fleuri sont documentés dans A. Pradère, Charles Cressent, Dijon, 2003, p. 143 et 146.

Parmi les fondeurs et ciseleurs employés dans son atelier, citons Léon-Jacques Cazobon et François Bruyer. Cressent, outrepassant les restictions des corporations, fut poursuivi en justice par la guilde des maîtres fondeurs durant les années 1720 et 1730, provoquant la saisie de lustres, chenets et appliques. Ceci explique peut être pourquoi il ne signa aucun de ses bronzes. Leur attribution est en revanche possible grâce à leur description lors des ventes de son stock organisées par lui même à la suite de ces procès. Ses bronzes se retrouvent aussi dans des inventaires ou dans des catalogues de vente de l'époque.
Cressent vendit finalement son stock directement à ses clients dans son atelier au coin de la rue Notre Dame des Victoires et de la rue Joquelet. Parmi ses clients les plus prestigieux, citons le Régent Philippe d'Orléans, le trésorier de la Marine Monsieur de Selle, Max-Emanuel de Bavière et son fils Karl-Albrecht.

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