Lot Essay
Bien avant qu'il n'accède à sa maîtrise, Pierre Macret fournissait déjà régulièrement des confrères tels que Genty, Boudin et Chevalier ou encore le marchand-mercier Lazare Duvaux. C'est en 1756 qu'il reçut le brevet de "marchand-ébéniste privilégié du roi suivant la cour" avant de devenir dès 1764 le fournisseur ordinaire des Menus Plaisirs du roi.
En 1771, il devient marchand-mercier et s'installe rue du Faubourg Saint-Honoré pour se consacrer entièrement au commerce de luxe. Il se fait alors une spécialité des meubles en tôle laquée, une nouveauté pour l'époque, qui outre leur beauté étaient moins fragiles que ceux en vernis Martin ou en laque pouvant craqueler selon les fentes du bois. Notre commode, antérieure à cette époque, illustre sa production de meubles en laque de Chine dont un modèle semblable appartînt à la galerie Accorsi, Turin (vente Sotheby's Paris, le 10 novembre 2009, lot 96).
La production de Macret est par ailleurs souvent identifiable par ses modèles de bronzes fondus et ciselés par Philippe Pajot qui installa son atelier en 1761 dans l'immeuble de Macret. C'est ainsi qu'une commode en laque du Japon, probablement contemporaine de la nôtre et munie de chutes identiques, est attribuée à Pierre Macret (Collection de M. et Mme Riahi, vente Christie's, New York, 2 novembre 2000, lot 54).
En 1771, il devient marchand-mercier et s'installe rue du Faubourg Saint-Honoré pour se consacrer entièrement au commerce de luxe. Il se fait alors une spécialité des meubles en tôle laquée, une nouveauté pour l'époque, qui outre leur beauté étaient moins fragiles que ceux en vernis Martin ou en laque pouvant craqueler selon les fentes du bois. Notre commode, antérieure à cette époque, illustre sa production de meubles en laque de Chine dont un modèle semblable appartînt à la galerie Accorsi, Turin (vente Sotheby's Paris, le 10 novembre 2009, lot 96).
La production de Macret est par ailleurs souvent identifiable par ses modèles de bronzes fondus et ciselés par Philippe Pajot qui installa son atelier en 1761 dans l'immeuble de Macret. C'est ainsi qu'une commode en laque du Japon, probablement contemporaine de la nôtre et munie de chutes identiques, est attribuée à Pierre Macret (Collection de M. et Mme Riahi, vente Christie's, New York, 2 novembre 2000, lot 54).