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DEUX EXCEPTIONNELS GLOBES TERRESTRE ET CELESTE SUPPORTES PAR HERCULE ET ATLAS EN ARGENT ET VERMEIL

PAR ABRAHAM II DRENTWETT, AUGSBOURG, 1697-1699

Details
DEUX EXCEPTIONNELS GLOBES TERRESTRE ET CELESTE SUPPORTES PAR HERCULE ET ATLAS EN ARGENT ET VERMEIL
PAR ABRAHAM II DRENTWETT, AUGSBOURG, 1697-1699
Les statuettes reposant sur une base octogonale en vermeil ornée d'une boussole, représentant Hercule, avec la peau du lion de Némée et sa massue, et Atlas, à genoux, le premier supportant le globe terrestre, le second le globe céleste gravé des initiales MSH, poinçons sur une base et sous la seconde: ville et maître-orfèvre; sous une base: striche
Hauteur: 24 cm. (9½ in.)
2196 gr. (77.45 oz.) (2)
Provenance
Collection Eugen Gutmann.
Achat le 2 septembre 1938 auprès de la galerie Théodor Fischer à Lucerne (Suisse).
Puis par descendance directe à l'actuel propriétaire.
Literature
Ce groupe, complété par une troisième statuette représentant Saturne supportant la sphère armillaire, est illustré dans O. von Falke, The Art Collection Eugen Gutmann, Berlin, 1912, pp. 54-55, fig. 163 et 164.
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
Further details
TWO EXCEPTIONAL GERMAN PARCEL-GILT TERRESTRIAL AND CELESTIAL GLOBES HELD BY HERCULES AND ATLAS, MAKER'S MARK OF ABRAHAM II DRENTWETT, AUGSBURG, 1697-1699

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Virginie Barocas-Hagelauer
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Lot Essay

Eugen Gutmann (1840-1925)
La collection réunie par Eugen Gutmann est unique de par sa qualité et sa diversité réunissant des tableaux anciens, de la joaillerie de la Renaissance, des pierres dures montées en or, des bronzes, des majoliques, des montres, des miniatures, des tabatières, mais surtout une fantastique collection d'orfèvrerie des XVIème et XVIIème siècle. En 1912, le célèbre historien d'art Otto von Falke publie cette collection expliquant que "non seulement elle réunit les oeuvres des plus grands orfèvres comme Jamnitzer, Petzolt, Eisenhoit, Attemstetter (sic), Lencker, Ritter, Straub, Drentwett et autres mais également une quantité, une variété et une richesse de formes qui la placent au niveau des grands trésors d'Europe."
Ces deux globes furent acquis en 1938 par la famille de l'actuel propriétaire.
Trois autres pièces, de la même provenance, ont été vendues chez Christie's (vente Londres, 11 juin 2003, pp. 142-166.). Ces objets, une aiguière en forme de néréide sur le dos d'un triton par Johanes Lencker I, Augsbourg, 1625-1630, une double coupe de style gothique, par Hans Petzolt, Nuremberg, datée 1596 et une coupe en forme d'homme chevauchant un étalon cabré, par Hans Kienlin, Ulm, datée 1630, font maintenant partie des collections permanentes, respectivement, du Rijksmuseum d'Amsterdam, de l'Institute of Arts de Detroit et de l'Art Institute de Chicago.
Les globes
Parmi les pièces des XVIème et XVIIème siècles, les globes terrestres et célestes attestent de l'engouement et du développement des explorations géographiques et scientifiques. Ils donnent aussi à leurs propriétaires, en général des princes, rois ou puissants, une dimension expansionniste et universaliste. En effet, si le globe terrestre symbolise la curiosité scientifique et l'ouverture sur le monde, le globe céleste, lui, représente l'ordre universel supérieur, mais tous deux sont avant tout des instruments politiques de pouvoir. Aucune liste exhaustive de ce type de pièces n'existe aujourd'hui mais nous pouvons en envisager facilement entre trente et quarante exemplaires. La plus ancienne pièce, à ce jour, est une coupe surmontée d'une sphère armillaire, datée 1545, par l'orfèvre Zurichois Hans Jacob I Stampfer (1503-1579). Elle a probablement inspiré Abraham Gessner (1552-1613), également de Zurich, qui en fait sa spécialité, puisqu'on connait au moins quinze pièces de sa main ou lui étant attribuées, avec des fûts en forme de vase allongé ou d'Atlas quelque peu statique.
Les exemples allemands du XVIIème siècle ont des fûts plus spectaculaires comme sur notre paire de globes. Nous pouvons aussi citer une magnifique paire de coupes par Jeremias Ritter, vers 1620, dont les globes sont gravés par John Hauer, et les fûts représentant Hercule et Atlas par Christoph Jamnitzer. Cette paire a été offerte par la ville de Nuremberg au roi Gustave II Adolphe de Suède en 1632 et se trouve dans les collections royales suédoises (C. Henmark, The Art of European Silversmith, 1430-1830, Londres, 1977, vol. II, pls. 192 et 193). Parmi les autres paires, une par Johannes Schmidt, Augsbourg, avant 1629, est conservée à la Grüne Gewölbe de Dresde, et une autre par Christoph III Ritter, Nuremberg, 1645-1651, est déposée au Rijksmuseum d'Amsterdam. Une paire, quasiment identique à cette dernière, par Andreas Bergmann, Nuremberg, vers 1655, a été vendue aux enchères en 1996 (vente Sotheby's New York, 16 octobre 1996, lot 158). Bien que non identifiée au moment de la vente, la gravure était signée GS, probablement pour Georg Strauch (1613-1675), émailleur et graveur formé chez Hauer.
Le catalogue de 1912 fait en outre état de trois statuettes, nos deux globes et une sphère armillaire supportée par Saturne reposant sur une base similaire. Il existe, dans une collection privée, un autre trio similaire, également par Drentwett et de la même époque, mais dont les globes sont gravés par Johann Christoph Schmidt. Il est ainsi possible que cet orfèvre ait été l'un des seuls à produire ces ensembles, bien qu'on ne puisse écarter la possiblité que d'autres sphères aient été dissociées.

Abraham II Drentwett (1647-1729)
Helmut Seling (Die Augsburger Gold und Silberschmiede, 1529-1868, Munich, 2007) compte au moins trente orfèvres de la dynastie des Drentwett à Augsbourg, de la fin du XVIème siècle au début du XIXème siècle, dont Abraham II est probablement le membre le plus connu. Avec les Biller, ces deux familles dominent la production d'orfèvrerie, en particulier les sculptures dans le centre le plus prestigieux d'Allemagne à la fin du XVIIème et au début du XVIIIème siècle.
Abraham II devient maître en 1675 et se marie la même année avec Susanna Peters, fille d'un confrère orfèvre. Dans la tradition allemande et notamment d'Augsbourg, Drenwett, réalise des fontes de ses figures ce qui donne généralement plus de mouvements, de fluidité et d'originalité à ses compositions tout en attestant d'un réel talent de sculpteur créateur. Parmi ses oeuvres, il faut noter une paire de chenets avec les figures de Vulcain et de Prométhée de 82 cm de haut conservée au palais des Armures de Moscou; deux bustes de Mars et Bellone au Schatzkammer de Munich, une statuette de Jupiter à la Grüne Gewölbe de Dresde ou encore des statuettes d'Hercule, Omphale et Vénus au musée de Cassel. Il est vraisemblable qu'il trouvait comme beaucoup d'orfèvres son inspiration, dont Jamnitzer, dans les bronzes italiens, comme l'explique Hans Weirauch dans "Italienische Bronzen als vorbilder deutscher Goldsmiedekunst " extrait de Studien zur Geschichte des Europischen Plastick: Festschrift Theodor Müller Munich, 1965, p. 277. .
Il faut surtout s'arrêter sur un troisième Atlas supportant cette fois-ci le globe terrestre quasiment identique à notre exemplaire (ancienne collection Freiherr Max von Goldschmidt-Rothschild, voir W. Schwarz, Meister dreier Medien. Der Augsburger Goldschmied, Wachsbossierer und Zeichner Abraham II Drentwett (1647-1729), Munich, 2008, vol I, p. 229, no. S38 et illustrée dans vol. 2, fig. 47). La ressemblance de ces trois Atlas laisse supposer que Drentwett réutilisait ses modèles tout en y apportant quelques variantes comme les mouvements de têtes ou les éléments décoratifs (la peau de Némée). Le groupe représentant Diane chasseresse (vente Christie's Genève, 18 novembre 1981, lot 192), dont il existe un jumeau dans une collection privée, illustre également ce réemploi des moules existants.

Cartographie
Représenter le monde sur un globe est un défi et une prouesse techniques que seuls quelques excellents graveurs sont capables d'exécuter. L'identité de l'artiste de nos globes n'est pas connue mais nous pouvons rechercher ses sources d'inspiration.
Le globe terrestre semble être tiré, avec quelques variantes notamment de toponymies, de la carte publiée en 1674 par Alexis-Hubert Jaillot (R.W. Shirley, The Mapping of the World, Londres, 1983, numéro 462), elle-même inspirée de la carte de Nicolas Sanson de 1660. En effet, la Californie est représentée comme une île avec trois péninsules. Cette représentation erronée date des années 1625 et perdure jusqu'au début du XVIIIème siècle. Le nord-ouest américain est vaguement représenté comme sur la carte de Jaillot; les côtes de la Nouvelle Hollande, de la Tasmanie et de la Nouvelle Zélande sont très similaires et pour la première fois la Nouvelle Guinée est une île séparée. Enfin tout comme Jaillot, une île est présente au milieu du lac Zaïre.
Cependant créer un globe à partir d'une carte en deux dimensions est un exercice très difficile. L'artiste s'est probablement inspiré de globes en fuseaux qui permettent la vision en trois dimensions. L'un de ces plus célèbres globes en fuseau a été exécuté par le Vénitien Vincenzo Coronelli qui en fit plusieurs versions de différentes tailles à partir de 1688. Ses globes de petite dimension reprennent parfois les cartes de Jaillot et il est possible que notre graveur se soit inspiré de plusieurs cartes pour un rendu exact.
Le globe céleste, quant à lui, s'inspire également de plusieurs cartes. Il ne reproduit pas les constellations décrites par Johannes Hevelius en 1690, mais celles du Hollandais Johannes Bayer qui publia en 1603 Uranometria. La gravure de notre globe reprend plus précisément les dessins de l'ouvrage d'Andreas Cellarius qui écrit en 1660 un atlas avec de nombreuses planches en couleurs, Harmonia Macrocosmica.

Mythologie.
Dans la mythologie, Atlas est l'un des Titans qui combat Zeus. Vaincu par le dieu, il est condamné à supporter la voûte céleste pour l'éternité.
Le héros Hercule rencontre Atlas lors de l'un de ses douze travaux: il doit cueillir les pommes d'or du jardin gardé par les Hespérides, filles d'Atlas. A cette fin, il demande au Titan d'aller les chercher pendant qu'il portera son fardeau. Au retour de sa mission Atlas refuse de reprendre sa place mais Hercule, grâce à une ruse, l'oblige à récupérer la voûte.

Eugen Gutmann (1840-1925)
The collection formed by Eugen Gutmann was of exceptional quality and depth and included Old Masters, Renaissance jewellery, gold-mounted hardstone objects, bronzes, majolica, watches, miniatures and snuff boxes but it was in the field of 16th and 17th silver that it truly excelled. In 1912 the distinguished art historian Otto von Falke published the collection and wrote of the silver that not only could it boast works "by such renowned masters as Jamnitzer, Petzolt, Eisenhoit, Attemstetter (sic), Lencker, Ritter, Straub, Drentwett and others but also of the breadth and scope and multiplicity of forms, which make it worthy to rank beside the treasure-chambers of Europe."

These two globes have been bought by the owner's family in 1938.
Three other silver items, with the same prestigious provenance, have been sold by Christie's (London, 11 June 2003, pp. 142-166). These objects- an ewer in the form of a nude nereid on the back of a triton by Johannes Lencker I, Augsburg, 1625-1630, a double cup in the Gothic style by Hans Petzolt, Nuremberg, dated 1596 and a cup formed as nude male riding a rearing stallion by Hans Kienlin, Ulm, dated 1630 are now, respectively, in the permanent collections of the Rijksmuseum, Amsterdam, the Detroit Institute of Arts and the Art Institute of Chicago.

Globe and celestial cups
Few if any 16th or 17th century objects better convey the intensity and excitement of geographical and scientific exploration than globe and celestial cups made during this period. They also convey to their owners, who were generally kings, princes or powerful patrons an expansionist and a universal image. The terrestrial globe symbolizes scientific curiosity as well as a conquering spirit, while the celestial globe epitomises the superior universal order. However first and foremost both are political instruments personifying knowledge and power. While there appears to be no complete listing of such cups a figure of thirty to forty sounds plausible. The earliest recorded cup is a globe cup mounted with an armillary sphere dated 1545 by the Zurich maker, Hans Jacob I Stampfer (1503-1579). It is likely that it inspired Abraham Gessner (1552-1613), also from Zurich, who was to become the most prolific maker of such cups. There are at least fifteen examples by, or attributed to him with stems formed either as an elongated vase or a somewhat static figure of Atlas.
German 17th century examples tend to have much more dramatic figure stems, and globe and celestial cups survive as in the present case as pairs. For example, a magnificent pair of cups by Jeremias Ritter circa 1620 with globe engraved by Johan Hauer and brilliantly modelled Hercules and Atlas stems by Christoph Jamnitzer (d. 1618), given by the City of Nuremberg to King Gustavus Adolphus of Sweden in 1632, survive in the Swedish royal collection (C. Hernmarck, The Art of the European Silversmith, 1430-1830, London, 1977 vol. II, pls. 192 and 193).
Further pairs include examples by Johannes Schmidt, Augsburg, prior to 1629, now in the Green Vaults, Dresden, and by Christoph III Ritter, Nuremberg, 1645-1651, on loan to the Rijksmuseum, Amsterdam.
An almost identical pair to the latter, by Andreas Bergmann, Nuremberg, circa 1655 was sold at auction (Sotheby's New York, 16 October 1996,
Lot 158). Although not identified at the time of sale, the engraving was signed GS which are almost certainly the initials of Georg Strauch (1613-1675), an enameller and engraver who had been apprenticed to Hauer.
It appears in the Gutmann catalogue of 1912, that the two globes were accompanied by a matching armillary sphere on a Saturn stem and with similar compass set base. Morever, an apparently identical set of three cups by the same maker and of the same time is recorded in a private collection, with the globes engraved by Johann Christoph Schmidt. While, of course, other sets of three by differing makers may have been split up it seems entirely possible that Drentwett was unique in producing such sets.

Abraham II Drentwett (1647-1729)
Helmut Seling (Die Augsburger Gold-und Silberschmiede, 1529-1868, Munich, 2007) lists over thirty silversmiths in this extended family working in Augsburg from the late 16th till the early 19th centuries of which Abraham II is without doubt one of the most significant. Together with the Biller family they dominated the production of, particularly, sculptural silver in the most important German silversmithing centre in the late 17th and early 18th centuries.
Abraham II Drentwett became a master of the guild in 1675 and in the same year married Susanna Peters, the daughter of another silversmith. As was more traditional in German and especially Augsburger silver, Drenwett casted his figures, giving more movement, fluidity and originality to his composition while proving his talent as a sculptor as shown by his works: a pair of andirons with figures of Vulcan and Prometheus, 82 cm. High, in the Armoury of the Kremlin Museum, Moscow, busts of Mars and Bellona in the Schatzkammer, Munich, a figure of Jupiter in the Green Vaults, Dresden and figures of Hercules, Omphale and Venus in the Kassel Museum. Like many goldsmiths, such as Jamnitzer, he probably sought his inspiration from older Italian bronzes figures as explained by Hans Weirauch in "Italienische Bronzen als vorbilder deutscher Goldsmiedekunst" from Studien zur Geschichte des Europischen Plastick: Festschrift Theodor Müller, Munich, 1965, p. 277.
A third figure of Atlas holding this time the terrestrial globe, formely recorded in the collection Freiherr Max von Goldschmidt-Rothschild (W. Schwarz, Meister dreier Medien. Der Augsburger Goldschmied, Wachsbossierer und Zeichner Abraham II Drentwett (1647-1729), Munich, 2008, vol I, p. 229, no. S38 and illustrated in vol. 2, fig. 47), is thus nearly identical to ours. The similarities between the three Atlas suggests that Drentwett re-used his models with some slight differences such as the head's position or the added decorative elements. The same is true with a wonderful group of Diana as the huntress (Christie's Geneva 18 November 1981 lot 192) which has a virtually identical model in a private collection.

Cartography
To represent the world on a globe is a challenge and technical feat that only a few of the best engravers are able to execute. The name of the artist who realized our globes is unkown but we can look after the sources of his inspirations.
The terrestrial globe seems to have been taken, with a few variants, mostly in toponymy, from the chart published in 1674 by Alexis-Hubert Jaillot (R.W. Shirley, The Mapping of the World, London, 1983, n. 462), that was itself inspired from the chart of Nicolas Sanson in 1660. California is represented as an island with three peninsulae. That erroneous representation began around 1625 and lasted till the beginning of the 18th century. The most western part of America is vaguely drawn, as in Jaillot's chart, the coasts of New Holland, Tasmania and New Zealand are very similar, and for the first time, New Guinea is a separate island. At last, as in Jaillot, an island exists in the middle of Lake Zaire.
But to create a globe after a two-dimensional chart is a very difficult exercise. The artist probably found inspiration in gore globes that allow a three dimensionnal vision. One of the best known of these gore globes was realized by Venetian Vincenzo Coronello who made several ones of different sizes beginning in 1688. The smaller ones are sometimes made from Jaillot's chart, and it is quite possible that our engraver worked with several charts for a more exact rendering.
The celestial globe is again similarly influenced by several charts. It does not refer to the constellations described in 1690 by Johannes Hevelius but is based on the information published by the Dutch Johannes Bayer in Uranumetria in 1603. Furthermore, the design of our engraving is very closed to the atlas Harmonia Macrocosmica written by Andreas Cellarius in 1660.

Mythology
In the mythology, Atlas was one of the Titans, rebelling against Zeus. Defeated, he was condemned to carry the heavens on his shoulders for ever.
Hercules met Atlas during one of his twelve works. He had to pick the golden apples from the garden tented by Atlas' daughters, the Hesperides. Hercules asked him to fetch them while he held the sky for him. Upon his return, Atlas offered to deliver the apples for him but Hercules, using a trick, gave him back the sky.

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