Lot Essay
Le présent meuble, originellement conçu comme une armoire, fut très probablement adapté par l'ébéniste Wolff (1720-1795) qui en dota l'intérieur d'un secrétaire à abattant.
Il présente plusieurs similitudes avec l'armoire de BVRB de l'ancienne collection d'Audiffret-Pasquier qui figura ensuite dans la collection Alexander (vente Christie's, New York, 30 avril 1999, lot 107) et dans une moindre mesure avec l'armoire Choiseul du musée du Louvre (illustrée dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français, Paris, 1976, p. 86). Soulignons que les armoires sont particulièrement rares dans l'oeuvre de BVRB. Le présent lot est à dater des années 1740-1745. Il est encore marqué par les oeuvres du début de la carrière de BVRB et par les caractéristiques du style Régence. Néanmoins, on y voit apparaître certain des éléments les plus emblématiques de sa production des années 1750. Ainsi, la doucine qui le surmonte se retrouve sur les secrétaires à abattant, en marqueterie ou en laque que BVRB réalisera quelques années plus tard et que l'on trouve aujourd'hui dans les collections royales britanniques, dans l'ancienne collection Wildenstein, ou encore au musée de Genève.
Il présente plusieurs similitudes avec l'armoire de BVRB de l'ancienne collection d'Audiffret-Pasquier qui figura ensuite dans la collection Alexander (vente Christie's, New York, 30 avril 1999, lot 107) et dans une moindre mesure avec l'armoire Choiseul du musée du Louvre (illustrée dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français, Paris, 1976, p. 86). Soulignons que les armoires sont particulièrement rares dans l'oeuvre de BVRB. Le présent lot est à dater des années 1740-1745. Il est encore marqué par les oeuvres du début de la carrière de BVRB et par les caractéristiques du style Régence. Néanmoins, on y voit apparaître certain des éléments les plus emblématiques de sa production des années 1750. Ainsi, la doucine qui le surmonte se retrouve sur les secrétaires à abattant, en marqueterie ou en laque que BVRB réalisera quelques années plus tard et que l'on trouve aujourd'hui dans les collections royales britanniques, dans l'ancienne collection Wildenstein, ou encore au musée de Genève.