拍品專文
Cet élégant meuble fait partie d'un groupe restreint de guéridons -de modèles presque identiques- imaginés par le célèbre architecte et dessinateur Andrei Voronikhin (1759-1814) et peut-être réalisés par Friedrich Bergenfeldt. Ce dernier fut sans aucun doute le bronzier le plus important à Saint Petersbourg dans les années 1800. Voronikhin et Bergenfeldt ont collaboré en de nombreuses occasions et tout particulièrement lors de leurs travaux pour le palais de Pavlovsk.
Une grande partie de ce groupe de guéridons demeure encore aujourd'hui dans divers palais impériaux de Saint Petersbourg, parmi lesquels :
- un guéridon à Pavlovsk, surmonté d'une plaque de porcelaine de la Manufacture Impériale de Porcelaine (illustré dans A. Chenevière, Russian Furniture, Londres, 1988, p. 29, fig. 13) ;
- un autre, également à Pavlovsk, mais surmonté d'un plateau en verre bleu de la Manufacture Impériale de Verre (illustré dans A. Gaydamak, Russian Empire, Moscou, 2000, p. 64) ;
- un à Gatchina, de taille plus importante et présentant des chaînes reliant les masques de lions entre eux et un vase suspendu entre les pieds (illustré dans Applied and Decorative Arts at the Gatchina Palace Museum, St. Petersburg, 1991).
Par ailleurs, un dernier guéridon, dont le piètement ne présente pas de barres d'entretoise, figurait dans la collection Jacques Doucet, vendue à Paris le 7 juin 1912, puis ensuite de celle de Mme Pierre Schlumberger vendue le 26 février 1992.
Une grande partie de ce groupe de guéridons demeure encore aujourd'hui dans divers palais impériaux de Saint Petersbourg, parmi lesquels :
- un guéridon à Pavlovsk, surmonté d'une plaque de porcelaine de la Manufacture Impériale de Porcelaine (illustré dans A. Chenevière, Russian Furniture, Londres, 1988, p. 29, fig. 13) ;
- un autre, également à Pavlovsk, mais surmonté d'un plateau en verre bleu de la Manufacture Impériale de Verre (illustré dans A. Gaydamak, Russian Empire, Moscou, 2000, p. 64) ;
- un à Gatchina, de taille plus importante et présentant des chaînes reliant les masques de lions entre eux et un vase suspendu entre les pieds (illustré dans Applied and Decorative Arts at the Gatchina Palace Museum, St. Petersburg, 1991).
Par ailleurs, un dernier guéridon, dont le piètement ne présente pas de barres d'entretoise, figurait dans la collection Jacques Doucet, vendue à Paris le 7 juin 1912, puis ensuite de celle de Mme Pierre Schlumberger vendue le 26 février 1992.