Lot Essay
Albert-Ernest de Carrier-Belleuse, dit Carrier-Belleuse, naît à Paris le 12 juin 1824 où il grandit. En 1834, il débuta comme apprenti ciseleur dans l'atelier Bauchery et travailla par la suite chez l'orfèvre J.H. Fauconnier. En 1840, il fut admis à l'école des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de David d'Angers. Dès l'année suivante, il commença à suivre les cours du soir à la Petite Ecole où il se lia d'amitié avec Jean-Baptiste Carpeaux, Charles Garnier et Henri Chapu. En 1851, il s'installa en Angleterre où il collabora pendant cinq ans avec la manufacture Minton China Works dans le Staffordshire en tant que créateur de modèles. Il revint en France en 1855 et fit sa deuxième apparition au Salon de 1857, il y exposera ses oeuvres chaque année jusqu'à sa mort en 1887. De 1860 à 1870, il enseigna à l'Académie Julian et fonda l'Union centrale des Arts décoratifs avant d'être nommé directeur de la manufacture de Porcelaine de Sèvres en décembre 1875.
Carrier-Belleuse est célèbre pour son exceptionnelle virtuosité, son oeuvre extraordinairement prolifique. Pour répondre à ses nombreuses commandes monumentales, il engagea de talentueux auxiliaires parmi lesquels son beau-fils Gustave Joseph Chéret, Aimé-Jules Dalou et Auguste Rodin qui travailla sous ses directives de 1864 à 1871. Respecté par les artistes et très prisé par ses contemporains, il a fortement influencé son époque et encouragé les jeunes talents. Il puise ses sources dans l'Antiquité ou encore l'école de Fontainebleau qu'il adapte au style du Second Empire. Dans le style du XVIIIème siècle, Carrier-Belleuse réalisa en terre cuite et en bronze les portraits de gens célèbres ainsi que les voluptueuses figures féminines du foyer de l'Opéra de Paris.
Le buste que nous présentons ici, intitulé Jeune femme au chapeau à plumes reflète l'image de cette société du second Empire à la fois fastueuse, frivole et admiratrice du XVIIIème siècle mais aussi ambitieuse et fière de sa réussite.
Nous ne possédons malheureusement aucune indication nous permettant de définir précisément la date de l'oeuvre ainsi que l'identité de son modèle. Le buste pourrait représenter la célèbre comédienne Sophie Croizette ou encore la dernière favorite de l'empereur Napoléon III et muse préférée du sculpteur, Marguerite Bellanger. La comparaison avec les rares bustes et statues de femmes datés de l'artiste le rapporte aux années 1860.
Carrier-Belleuse a délicatement modelé les boucles des cheveux de son ravissant modèle, les vêtements, les fleurs et les bijoux dans leurs plus fins détails. Enfin, le charme du portrait réside dans la finesse extrême du visage, ses fines lèvres légèrement entrouvertes et son regard pudique complètent magnifiquement l'attention minutieuse que Carrier-Belleuse porte au détail.
Carrier-Belleuse est célèbre pour son exceptionnelle virtuosité, son oeuvre extraordinairement prolifique. Pour répondre à ses nombreuses commandes monumentales, il engagea de talentueux auxiliaires parmi lesquels son beau-fils Gustave Joseph Chéret, Aimé-Jules Dalou et Auguste Rodin qui travailla sous ses directives de 1864 à 1871. Respecté par les artistes et très prisé par ses contemporains, il a fortement influencé son époque et encouragé les jeunes talents. Il puise ses sources dans l'Antiquité ou encore l'école de Fontainebleau qu'il adapte au style du Second Empire. Dans le style du XVIIIème siècle, Carrier-Belleuse réalisa en terre cuite et en bronze les portraits de gens célèbres ainsi que les voluptueuses figures féminines du foyer de l'Opéra de Paris.
Le buste que nous présentons ici, intitulé Jeune femme au chapeau à plumes reflète l'image de cette société du second Empire à la fois fastueuse, frivole et admiratrice du XVIIIème siècle mais aussi ambitieuse et fière de sa réussite.
Nous ne possédons malheureusement aucune indication nous permettant de définir précisément la date de l'oeuvre ainsi que l'identité de son modèle. Le buste pourrait représenter la célèbre comédienne Sophie Croizette ou encore la dernière favorite de l'empereur Napoléon III et muse préférée du sculpteur, Marguerite Bellanger. La comparaison avec les rares bustes et statues de femmes datés de l'artiste le rapporte aux années 1860.
Carrier-Belleuse a délicatement modelé les boucles des cheveux de son ravissant modèle, les vêtements, les fleurs et les bijoux dans leurs plus fins détails. Enfin, le charme du portrait réside dans la finesse extrême du visage, ses fines lèvres légèrement entrouvertes et son regard pudique complètent magnifiquement l'attention minutieuse que Carrier-Belleuse porte au détail.