TABLE EN CABARET DE STYLE LOUIS XVI ET PORCELAINE DE SEVRES DU XVIIIEME SIECLE
TABLE EN CABARET DE STYLE LOUIS XVI ET PORCELAINE DE SEVRES DU XVIIIEME SIECLE

LA TABLE DE LA SECONDE MOITIE DU XIXEME SIECLE

Details
TABLE EN CABARET DE STYLE LOUIS XVI ET PORCELAINE DE SEVRES DU XVIIIEME SIECLE
LA TABLE DE LA SECONDE MOITIE DU XIXEME SIECLE
En bronze ciselé, doré et patiné, la plaque en porcelaine avec marque en bleu aux deux épées croisées, lettre date pour 1759 et marque au peintre pour Mereaud le Jeune, ceint d'une astringale ornée de fleurs, reposant sur quatre doubles pieds à colonne cannelées sommées de bustes de femmes, réunis par une tablette d'entre-jambe centrée d'une pomme de pin et terminés par quatre pieds cambrés, et portant une étiquette manuscrite sous le plateau 1641
Hauteur: 75,5 cm. (29¾ in.) ; Largeur: 31 cm. (12¼ in.) ; Profondeur: 24,5 cm. (9¾ in.)
Further details
A LOUIS XVI STYLE PATINATED AND PARCEL-GILT BRONZE TABLE EN CABARET, SECOND HALF 19TH CENTURY WITH PORCELAIN PLAQUE SEVRES DATED 1759

Brought to you by

Clémentine Robert
Clémentine Robert

Lot Essay

La combinaison raffinée de plaques de porcelaine avec du mobilier a été mise en place par le marchand mercier le plus en vue de la seconde moitié du XVIIIème siècle, Simon-Philippe Poirier, qui s'associe en 1772 à Dominique Daguerre pour lui céder son monopole en 1778.
Les plus beaux meubles sont ceux agrémentés de plaques de la manufacture de Sèvres, peintes notamment par Charles Nicolas Dodin, artiste le plus illustre de la manufacture royale.
Parmi ces meubles, on trouve des tables de toilette, des commodes, des guéridons, des coffrets, des bureaux plats, des tables dites "en cabaret" comme la notre et autres tables volantes, à écrire, ambulantes, etc.
Ce n'est qu'à partir de 1765 que sont fabriquées des plaques ayant pour unique vocation d'orner les meubles. Celles reproduisant des tableaux relèvent d'une prouesse technique excluant toute fusion des couleurs ; d'où le rejet d'un certain nombre de plaques après cuisson (entre trois quarts et deux tiers de perte).
Notons que la quasi-totalité de la production de ce type de meuble issue du monopole Poirier-Daguerre est confiée au talentueux ébéniste Martin Carlin.
Le goût pour ces meubles montés de plaques de porcelaine réapparait dans la seconde moitié du XIXème siècle avec le style néo-Louis XVI impulsé par l'impératrice dans le culte qu'elle voue à Marie-Antoinette. Les ébénistes impériaux font ainsi renaître ou réinterprètent les plus grands : Carlin, Weisweiler, Riesener, etc. Eugénie offre ainsi en 1850 à la duchesse d'Hamilton un guéridon de Louis Pierre Schilt (conservé au musée d'Orsay, Paris) comportant un plateau de porcelaine impressionnant par son diamètre de 87 cm. de diamètre, décoré de fleurs sur fond blanc.

More from Le Haras d'Estimauville ; Oeuvres et Objets d'Art provenant des Collections Rothschild

View All
View All