Lot Essay
La combinaison raffinée de plaques de porcelaine avec du mobilier a été mise en place par le marchand mercier le plus en vue de la seconde moitié du XVIIIème siècle, Simon-Philippe Poirier, qui s'associe en 1772 à Dominique Daguerre pour lui céder son monopole en 1778.
Les plus beaux meubles sont ceux agrémentés de plaques de la manufacture de Sèvres, peintes notamment par Charles Nicolas Dodin, artiste le plus illustre de la manufacture royale.
Parmi ces meubles, on trouve des tables de toilette, des commodes, des guéridons, des coffrets, des bureaux plats, des tables dites "en cabaret" comme la notre et autres tables volantes, à écrire, ambulantes, etc.
Ce n'est qu'à partir de 1765 que sont fabriquées des plaques ayant pour unique vocation d'orner les meubles. Celles reproduisant des tableaux relèvent d'une prouesse technique excluant toute fusion des couleurs ; d'où le rejet d'un certain nombre de plaques après cuisson (entre trois quarts et deux tiers de perte).
Notons que la quasi-totalité de la production de ce type de meuble issue du monopole Poirier-Daguerre est confiée au talentueux ébéniste Martin Carlin.
Le goût pour ces meubles montés de plaques de porcelaine réapparait dans la seconde moitié du XIXème siècle avec le style néo-Louis XVI impulsé par l'impératrice dans le culte qu'elle voue à Marie-Antoinette. Les ébénistes impériaux font ainsi renaître ou réinterprètent les plus grands : Carlin, Weisweiler, Riesener, etc. Eugénie offre ainsi en 1850 à la duchesse d'Hamilton un guéridon de Louis Pierre Schilt (conservé au musée d'Orsay, Paris) comportant un plateau de porcelaine impressionnant par son diamètre de 87 cm. de diamètre, décoré de fleurs sur fond blanc.
Les plus beaux meubles sont ceux agrémentés de plaques de la manufacture de Sèvres, peintes notamment par Charles Nicolas Dodin, artiste le plus illustre de la manufacture royale.
Parmi ces meubles, on trouve des tables de toilette, des commodes, des guéridons, des coffrets, des bureaux plats, des tables dites "en cabaret" comme la notre et autres tables volantes, à écrire, ambulantes, etc.
Ce n'est qu'à partir de 1765 que sont fabriquées des plaques ayant pour unique vocation d'orner les meubles. Celles reproduisant des tableaux relèvent d'une prouesse technique excluant toute fusion des couleurs ; d'où le rejet d'un certain nombre de plaques après cuisson (entre trois quarts et deux tiers de perte).
Notons que la quasi-totalité de la production de ce type de meuble issue du monopole Poirier-Daguerre est confiée au talentueux ébéniste Martin Carlin.
Le goût pour ces meubles montés de plaques de porcelaine réapparait dans la seconde moitié du XIXème siècle avec le style néo-Louis XVI impulsé par l'impératrice dans le culte qu'elle voue à Marie-Antoinette. Les ébénistes impériaux font ainsi renaître ou réinterprètent les plus grands : Carlin, Weisweiler, Riesener, etc. Eugénie offre ainsi en 1850 à la duchesse d'Hamilton un guéridon de Louis Pierre Schilt (conservé au musée d'Orsay, Paris) comportant un plateau de porcelaine impressionnant par son diamètre de 87 cm. de diamètre, décoré de fleurs sur fond blanc.