CASPAR DAVID FRIEDRICH (GREIFSWALD 1774-1840 DRESDE)
ENSEMBLE PROVENANT D'UNE IMPORTANTE COLLECTION EUROPEENNE, LOTS 175 A 188. Cet ensemble de dessins principalement constitué d'oeuvres du XIXème siècle provient d'une collection privée européenne assemblée à partir des années 1960 et qui s'enrichira au cours des 30 années suivantes. La première partie de la collection, regroupant des tableaux et des dessins impressionnistes et modernes, a été dispersée les 10 et 11 février 2011 à Londres (lots 401-417).
CASPAR DAVID FRIEDRICH (GREIFSWALD 1774-1840 DRESDE)

Etude de têtes, figures et feuillages

細節
CASPAR DAVID FRIEDRICH (GREIFSWALD 1774-1840 DRESDE)
Etude de têtes, figures et feuillages
chaque étude est datée entre le 6 et 8 juin 1802
pierre noire, plume et encre brune, lavis brun
200 x 132 mm., page d'un album
來源
Kunsthandel Wolfgang Werner, Brême, d'où acquis par le propriétaire précédent.
出版
S. Hinz, C. D. Friedrich als Zeichner, Greifswald, 1966, no. 324.
W. Sumowski, C.D. Friedrich. Studien, Wiesbaden, 1970, no. 279. Helmut Börsch-Supan, Caspar David Friedrich. Das gesamte graphische Werk, Munich 1978, p.324.

榮譽呈獻

Hélène Rihal
Hélène Rihal

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拍品專文

Le dessin avec scènes de genre, têtes et études de plantes, provient d'un album de voyage de 1801-2, dont d'autres feuilles sont conservées à Dresde, Hambourg, Lipsie, New York et Oslo.
Au cours de ce voyage, l'artiste se rendit à Rügen, la plus grande île allemande de la mer baltique, en compagnie de F.A. von Klingkowströms, originaire de la même région que Friedrich.
Dans cette feuille, Börsch-Supan suggère que la tête en bas à droite, aux cheveux longs et bouclés, pourrait être le portrait de Klingkowströms: les traits du visage ressembleraient à son autoportrait daté de 1805 (Börsch-Supan, op.cit.). La tête de femme, avec une coiffe de profil vers la gauche, pourrait représenter le portrait de la soeur de l'artiste, Catharina Sponholz (voir Hinz, op.cit., no. 72). Emouvant est le croquis d'un couple accompagné d'une vieille dame assise tenant une canne dans sa main en regardant un chevalet. L'étude de plante, comme le rappelle Börsch-Supan, est un motif récurrent chez Friedrich et souvent symbolise le côté éphèmére de la vie.