Lot Essay
Le modèle de ces candélabres ("girandoles à sphinx et têtes de béliers") est attribué à André-Charles Boulle par Jean-Nérée Ronfort, d'après un dessin de Jean Bérain (cf. Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen. Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Klinkhardt et Biermann, Munich, 1986, p. 459-520). Ronfort affirme que deux variantes sont connues, présentant quatre ou cinq bras de lumière.
Il cite les oeuvres mentionnées dans l'inventaire dressé en 1754 après le décès de Marin de la Haye :
"No. 187 ... deux grandes girandoles au dessus de forme triangulaire à quatre bobèches, sur chacun des triangles desquels, le tout de cuivre doré d'or moulu, prisées ensemble 340 livres"
"No 216 ... sur chacune desquelles est un chandelier triangulaire à quatre bobèches avec des sphinx sur chacun des triangles, le tout de cuivre doré d'or moulu, prisées 680 livres".
On peut également citer une autre source du XVIIIème, celle-ci datant de 1724, l'inventaire après décès de l'épouse du marchand T. J. Hébert :
"Une paire de girandoles à sphinx à trois branches et une bobèche au dessus chacune de bronze doré d'or moulu etc. 350 l."
Mentionnons aussi l'inventaire du duc d'Antin de 1736 :
"deux girandoles à quatre bobèches chacune garnie de sphinx sur leur pied en triangle de cuivre doré d'or moulu..500 livres"
A la fin du XVIIIème siècle, une source établit un lien avec le nom d'André-Charles Boulle en tant qu'auteur de ces girandoles : en 1776, dans la collection de Blondel de Gagny au château de Garges :
"quatre girandoles de Boulle quatre lumières et sphinx de bronze doré d'or moulu... 220 livres."
Les présents candélabres pourraient être l'oeuvre des fils d'André-Charles Boulle.
Parmi les candélabres comparables passés sur le marché, citons la paire vendue, Christie's Monaco, 19 juin 1999, lot 47 et celle vendue, Two Late Regency Collectors, Christie's Londres, 9 juin 2005, lot 24.
Il cite les oeuvres mentionnées dans l'inventaire dressé en 1754 après le décès de Marin de la Haye :
"No. 187 ... deux grandes girandoles au dessus de forme triangulaire à quatre bobèches, sur chacun des triangles desquels, le tout de cuivre doré d'or moulu, prisées ensemble 340 livres"
"No 216 ... sur chacune desquelles est un chandelier triangulaire à quatre bobèches avec des sphinx sur chacun des triangles, le tout de cuivre doré d'or moulu, prisées 680 livres".
On peut également citer une autre source du XVIIIème, celle-ci datant de 1724, l'inventaire après décès de l'épouse du marchand T. J. Hébert :
"Une paire de girandoles à sphinx à trois branches et une bobèche au dessus chacune de bronze doré d'or moulu etc. 350 l."
Mentionnons aussi l'inventaire du duc d'Antin de 1736 :
"deux girandoles à quatre bobèches chacune garnie de sphinx sur leur pied en triangle de cuivre doré d'or moulu..500 livres"
A la fin du XVIIIème siècle, une source établit un lien avec le nom d'André-Charles Boulle en tant qu'auteur de ces girandoles : en 1776, dans la collection de Blondel de Gagny au château de Garges :
"quatre girandoles de Boulle quatre lumières et sphinx de bronze doré d'or moulu... 220 livres."
Les présents candélabres pourraient être l'oeuvre des fils d'André-Charles Boulle.
Parmi les candélabres comparables passés sur le marché, citons la paire vendue, Christie's Monaco, 19 juin 1999, lot 47 et celle vendue, Two Late Regency Collectors, Christie's Londres, 9 juin 2005, lot 24.