Lot Essay
Cette rare console peut être attribuée à Alexandre-Louis Bellangé (1799-1863). Il convient en premier lieu de la rapprocher du remarquable cabinet de l'ancienne collection Didier Aaron (illustré dans Bill G. B. Pallot et al., Didier Aaron. Catalogue. V, Paris, n. d., no. 46). Ce cabinet, qui porte la mention manuscrite Maelrondt 1823, est attribué à Louis-François Bellangé (1759-1827) et à Alexandre-Louis Bellangé (1799-1863).
Tout comme ce cabinet, la présente console illustre le retour au goût pour le XVIIIeme siècle que l'on observe sous la Restauration. Une des figures majeures de cette tendance est Philippe-Claude Maëlrondt qui vend non seulement des meubles et objets d'art du XVIIIeme, mais également des créations contemporaines. La vente de son fonds de commerce de novembre 1824 illustre ce parti pris. On y lit, dans l'Avertissement qui introduit sa collection : "M. Maëlrondt a aussi fait établir lui-même, avec goût et discernement, des meubles de grands prix, et monter des vases précieux par d'habiles ciseleurs et ébénistes modernes".
Parmi les artisans en question, l'ébéniste qu'il convient de citer est Alexandre Bellangé. La section des meubles de la vente de 1824 s'ouvre sur ces quelques mots : "Quelques-uns de ces meubles précieux ont été établis avec autant de soin que d'habileté par M. Alexandre Bélanger, d'après les idées de M. Maëlrondt". Ces propos démontrent bien le rôle de Maëlrondt, comparable à celui des marchands merciers du siècle précédent. Comme eux, il intègre à ses créations des plaques de porcelaine ou des panneaux de laque. Le catalogue de 1823 est éloquent, mentionnant pour les créations de Béllangé des meubles avec "un panneau en laque", "dix autres plaques en ancien Sèvres", "quatre plaques en porcelaine moderne" etc.
Cette console est un intéressant témoignage de ce "XVIIIe revival" pour reprendre l'expression de Bill G. B. Pallot (op. cit, n. 46). Elle doit semble-t-il être attribuée plus à Alexandre-Louis Bellangé (1799-1863) qu'à son père Louis-François Bellangé (1759-1827).
Nous remercions M. Sylvain Cordier, historien de l'art, docteur de l'Université Paris-Sorbonne, de son aide pour la rédaction de cette notice.
M. Sylvain Cordier est l'auteur d'une thèse intitulée "La famille Bellangé, ébénistes à Paris de la Révolution au Second Empire".
Tout comme ce cabinet, la présente console illustre le retour au goût pour le XVIIIeme siècle que l'on observe sous la Restauration. Une des figures majeures de cette tendance est Philippe-Claude Maëlrondt qui vend non seulement des meubles et objets d'art du XVIIIeme, mais également des créations contemporaines. La vente de son fonds de commerce de novembre 1824 illustre ce parti pris. On y lit, dans l'Avertissement qui introduit sa collection : "M. Maëlrondt a aussi fait établir lui-même, avec goût et discernement, des meubles de grands prix, et monter des vases précieux par d'habiles ciseleurs et ébénistes modernes".
Parmi les artisans en question, l'ébéniste qu'il convient de citer est Alexandre Bellangé. La section des meubles de la vente de 1824 s'ouvre sur ces quelques mots : "Quelques-uns de ces meubles précieux ont été établis avec autant de soin que d'habileté par M. Alexandre Bélanger, d'après les idées de M. Maëlrondt". Ces propos démontrent bien le rôle de Maëlrondt, comparable à celui des marchands merciers du siècle précédent. Comme eux, il intègre à ses créations des plaques de porcelaine ou des panneaux de laque. Le catalogue de 1823 est éloquent, mentionnant pour les créations de Béllangé des meubles avec "un panneau en laque", "dix autres plaques en ancien Sèvres", "quatre plaques en porcelaine moderne" etc.
Cette console est un intéressant témoignage de ce "XVIIIe revival" pour reprendre l'expression de Bill G. B. Pallot (op. cit, n. 46). Elle doit semble-t-il être attribuée plus à Alexandre-Louis Bellangé (1799-1863) qu'à son père Louis-François Bellangé (1759-1827).
Nous remercions M. Sylvain Cordier, historien de l'art, docteur de l'Université Paris-Sorbonne, de son aide pour la rédaction de cette notice.
M. Sylvain Cordier est l'auteur d'une thèse intitulée "La famille Bellangé, ébénistes à Paris de la Révolution au Second Empire".