Lot Essay
Fasciné par le travail de Majorelle, dont il sera proche dès son arrivée au Maroc en 1933, Edy Legrand se laissera d'abord séduire par les Kasbahs du Haut Atlas et leurs vastes paysages où l'humain n'a pas sa place. Puis, très vite, la population va devenir son unique préoccupation comme en témoigne le magnifique tableau des "Femmes de Goulimine". Claude Lebranche-Boulé décrit cette découverte sous ces termes: "Au Maroc, Edy Legrand est fasciné par les éléments de vie qu'il découvre dans le mouvement incessant des foules et dans la mise en vibration de la couleur par les jeux de la lumière sur les costumes et le décor. Le spectacle est si totalement pictural qu'il se plaint, dans un premier temps, d'être obligé de lutter contre la tentation de reproduire fidèlement la réalité extérieure [...]. Plus il peint, plus il affirme nettement son indépendance vis-à-vis du spectacle de la nature. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est recréer le frémissement de la matière par les infinies combinaisons des masses colorées" (Edy-Legrand, Voyage au Maroc, "Itinéraire d'un peintre", Paris, 1993, p. 11).
Avec la " Vue de Rabat " (Lot. 34), Edy Legrand mêle son intérêt pour l'activité journalière des habitants, ici les pécheurs, avec la topographie de cette ville qui lui était si chère.
Nous remercions madame Cécile Ritzenthaler, monsieur Jean-Pierre Chalon et madame Myriam Edy-Legrand qui ont confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Avec la " Vue de Rabat " (Lot. 34), Edy Legrand mêle son intérêt pour l'activité journalière des habitants, ici les pécheurs, avec la topographie de cette ville qui lui était si chère.
Nous remercions madame Cécile Ritzenthaler, monsieur Jean-Pierre Chalon et madame Myriam Edy-Legrand qui ont confirmé l'authenticité de cette oeuvre.