拍品專文
Le bois de Saint-Lucie est spécifique aux ateliers lorrains qui s'approvisionnaient dans la forêt du couvent de Sainte-Lucie-du-Mont à Sampigny-sur-Meuse. Le décor délicat et précis de rinceaux sur fond amati est à rapprocher de ceux de l'orfèvrerie et de l'ivoire ; il est rendu possible grâce à ce bois tendre qui s'apparente au merisier. L'esthétisme de ces objets et le relativement faible coût du matériau suscite un engouement qui s'accélère à partir de 1689 avec l'interdiction de l'utilisation des métaux précieux.
L'attribution jusqu'au XIXème siècle était souvent donnée à l'atelier nancéen de César Bagard (1620-1709), sculpteur du duc Charles IV de Lorraine. Depuis, d'autres sculpteurs ont été redécouverts sans que l'on arrive à les dissocier les uns des autres, comme ses contemporains César Foulon (actif pendant la seconde moitié du XVIIème siècle), Charles Cassel (mort en 1685) et François Manruisse (actif à la fin du XVIIème siècle).
L'attribution jusqu'au XIXème siècle était souvent donnée à l'atelier nancéen de César Bagard (1620-1709), sculpteur du duc Charles IV de Lorraine. Depuis, d'autres sculpteurs ont été redécouverts sans que l'on arrive à les dissocier les uns des autres, comme ses contemporains César Foulon (actif pendant la seconde moitié du XVIIème siècle), Charles Cassel (mort en 1685) et François Manruisse (actif à la fin du XVIIème siècle).