拍品专文
Ce meuble d'appui peut être rapproché des studiolo de la Renaissance, où l'utilisation de la perspective et du trompe l'oeil est fréquemment visible. Un exemple bien connu est le studiolo du duc Frédéric de Montefeltre dans son palais de Gubbio, dessiné par Francesco di Giorgio Martini et réalisé dans l'atelier de Giuliano da Maiano (aujourd'hui remonté à New York aux Cloisters, dépendance du Metropolitan Museum of Art).
Depuis le IXème siècle, l'Italie et en particulier la République de Venise entretient des rapports privilégiés avec les dynasties du Proche-Orient. Elle possède alors une suprématie économique et commerciale. Les palais, les maisons vont être parés de tapis et de soieries d'Orient. Cette mode de l'exotisme se poursuit au XIXème siècle. L'architecture, la décoration, mais également le mobilier vont s'inspirer de formes orientales. Ainsi vont apparaître de nombreux meubles en marqueterie d'ivoire, utilisant des motifs s'inspirant de l'Orient sur des meubles typiquement occidentaux, parfois également mêlés à des architectures et des ornements italiens, comme sur le présent meuble d'appui, permettant de situer sa production en Italie du Nord, ou plus précisément à Venise. (Enrico Colle, Il Mobile dell'Ottocento in Italia, Arredi e decorazioni d'interni, dal 1815 al 1900, Electa, 2007, pp. 111 à 122. et Enrico Colle, Il Mobile Neoclassico in Italia, Arredi e Decorazioni d'Interni, dal 1775 al 1800, Electa, 2005, fig. 97, p.426-427.)
Depuis le IXème siècle, l'Italie et en particulier la République de Venise entretient des rapports privilégiés avec les dynasties du Proche-Orient. Elle possède alors une suprématie économique et commerciale. Les palais, les maisons vont être parés de tapis et de soieries d'Orient. Cette mode de l'exotisme se poursuit au XIXème siècle. L'architecture, la décoration, mais également le mobilier vont s'inspirer de formes orientales. Ainsi vont apparaître de nombreux meubles en marqueterie d'ivoire, utilisant des motifs s'inspirant de l'Orient sur des meubles typiquement occidentaux, parfois également mêlés à des architectures et des ornements italiens, comme sur le présent meuble d'appui, permettant de situer sa production en Italie du Nord, ou plus précisément à Venise. (Enrico Colle, Il Mobile dell'Ottocento in Italia, Arredi e decorazioni d'interni, dal 1815 al 1900, Electa, 2007, pp. 111 à 122. et Enrico Colle, Il Mobile Neoclassico in Italia, Arredi e Decorazioni d'Interni, dal 1775 al 1800, Electa, 2005, fig. 97, p.426-427.)