Lot Essay
This sumptuous cabinet, with its rich combination of tortoiseshell, gilt-bronzes and ebony, epitomizes the luxurious wares produced in Antwerp in the 17th Century. Although it is not possible to attribute it to a specific cabinet-maker, the names of Michel Verbint, Dirk Topts and Nicholas Verbert are associated with similar cabinets, often in collaboration with the silversmiths Moemans or Somers.
The cabinet is described in detail as lot 285 in the sale of Monsieur Augustin Miron's collection following the death of his wife in 1823 as "Meuble à deaux corps en écaille encadrée, en èbène avec garniture, en cuivre doré...Le corps...supérieur est à chapelle et à tiroir. La chapelle présente des peintures d'un bon goût, et paraît avoir été destinée à être reliquaire; ses ornemens sont en vermeil et les fleurs-de-lys de l'ancienne forme; les portes de la chapelle sont richementt decorées de figures ailées en bronze doré"
The catalogue description also claims that the cabinet was formerly in the celebrated 16th Century Renaissance hôtel known as the Hôtel Diane de Poitiers in Orléans (although in fact built for the court favorite Cabu with designs reputedly by Jacques Androuet du Cerceau).
Augustin Miron made his fortune in the wool industry and was listed in the 1808 Almanach de Commerce of Orléans.
The cabinet is described in detail as lot 285 in the sale of Monsieur Augustin Miron's collection following the death of his wife in 1823 as "Meuble à deaux corps en écaille encadrée, en èbène avec garniture, en cuivre doré...Le corps...supérieur est à chapelle et à tiroir. La chapelle présente des peintures d'un bon goût, et paraît avoir été destinée à être reliquaire; ses ornemens sont en vermeil et les fleurs-de-lys de l'ancienne forme; les portes de la chapelle sont richementt decorées de figures ailées en bronze doré"
The catalogue description also claims that the cabinet was formerly in the celebrated 16th Century Renaissance hôtel known as the Hôtel Diane de Poitiers in Orléans (although in fact built for the court favorite Cabu with designs reputedly by Jacques Androuet du Cerceau).
Augustin Miron made his fortune in the wool industry and was listed in the 1808 Almanach de Commerce of Orléans.
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