Lot Essay
Cf. Guiart, J., Océanie, Paris, 1963, couverture et p.300, fig.291 pour un masque aujourd'hui conservé au musée de Bâle.
En 1560, Auguste Ier de Saxe fonda la Kunstkammer à partir de son cabinet de curiosité personnel. Cette collection s'étoffa peu à peu jusqu'en 1875, date définissant la création du musée d'ethnographie de Dresde. Dès le XIXème siècle, de nombreuses et régulières acquisitions, provenant principalement d'expéditions scientifiques, vinrent compléter la collection.
La Nouvelle-Irlande fut préservée un certain temps de l'activité missionnaire qui ne débuta qu'en 1877. Cette arrivée tardive, comparée au débarquement de la London Missionary Society à Tahiti cent ans plus tôt, nous laisse imaginer que les traditions ancestrales néo-irlandaises étaient encore bien vivantes jusqu'au dernier quart du XIXème siècle - période pendant laquelle les scientifiques allemands collectèrent un grand nombre d'objets. Les musées allemands sont encore aujourd'hui en possession d'une des plus belles collections d'art de Nouvelle-Irlande.
L'art océanien, notamment néo-irlandais, inspira grandement les artistes du siècle dernier. Citons Ernst Kirchner, visiteur régulier du musée d'ethnographie de Dresde, André Breton et Serge Brignoni, tous deux collectionneurs avertis et ayant possdé de véritables chef-d'oeuvre de Nouvelle-Irlande.
Selon Michael Gunn (Nouvelle-Irlande, Arts du Pacifique Sud, Milan, 2007), les "grands masques en bois souvent surmontés d'une imposante superstructure et d'oreilles ou "d'ailes" en planches ajourées [...] servent à lever les tabous restant dans un village après un décès, ce sont également eux qui ouvrent le cimetière afin d'admettre la population à la séquence finale des cérémonies commémoratives malagan."
Nous remercions Virginia-Lee Webb pour ses recherches concernant la publication de ce masque.
En 1560, Auguste Ier de Saxe fonda la Kunstkammer à partir de son cabinet de curiosité personnel. Cette collection s'étoffa peu à peu jusqu'en 1875, date définissant la création du musée d'ethnographie de Dresde. Dès le XIXème siècle, de nombreuses et régulières acquisitions, provenant principalement d'expéditions scientifiques, vinrent compléter la collection.
La Nouvelle-Irlande fut préservée un certain temps de l'activité missionnaire qui ne débuta qu'en 1877. Cette arrivée tardive, comparée au débarquement de la London Missionary Society à Tahiti cent ans plus tôt, nous laisse imaginer que les traditions ancestrales néo-irlandaises étaient encore bien vivantes jusqu'au dernier quart du XIXème siècle - période pendant laquelle les scientifiques allemands collectèrent un grand nombre d'objets. Les musées allemands sont encore aujourd'hui en possession d'une des plus belles collections d'art de Nouvelle-Irlande.
L'art océanien, notamment néo-irlandais, inspira grandement les artistes du siècle dernier. Citons Ernst Kirchner, visiteur régulier du musée d'ethnographie de Dresde, André Breton et Serge Brignoni, tous deux collectionneurs avertis et ayant possdé de véritables chef-d'oeuvre de Nouvelle-Irlande.
Selon Michael Gunn (Nouvelle-Irlande, Arts du Pacifique Sud, Milan, 2007), les "grands masques en bois souvent surmontés d'une imposante superstructure et d'oreilles ou "d'ailes" en planches ajourées [...] servent à lever les tabous restant dans un village après un décès, ce sont également eux qui ouvrent le cimetière afin d'admettre la population à la séquence finale des cérémonies commémoratives malagan."
Nous remercions Virginia-Lee Webb pour ses recherches concernant la publication de ce masque.