Lot Essay
Cf. Chaffin, A. et F., L'art Kota, Meudon, 1980, fig.3 pour une figure de reliquaire stylistiquement comparable.
Louis Perrois (Arts du Gabon, Les Arts Plastiques du Bassin de l'Ogooué, Arnouville, 1979), nous explique que comme toutes les figures de reliquaire tombant sous la dénomination kota, les bwété étaient fixés à un panier, contenant les os ou fragments d'os, et conservés dans une petite pièce spécialement aménagée au fond de la case des chefs de famille. Contrairement aux autres tribus, les Mahongwé plaquaient souvent les ossements de fils ou de plaques de laiton. Les ancêtres vénérés étaient les hommes les plus célèbres de la lignée et certaines femmes exceptionnellement prolifiques. Les ossements de jumeaux étaient également utilisés car la gémellité est un signe de richesse et de chance chez les Mahongwé.
Ces figures de reliquaire Mahongwé, plus rare que les Kota-Obamba, proviennent toutes de la région Makotou-Mekambo dans l'est du Gabon et sur les marches du Congo. Certains de ces objets ont été collectés il y a très longtemps, comme celui du Museum für Volkerkunde de Berlin rapporté par Oscar Lenz en 1875. Sur les figures de reliquaires Mahongwé, lire l'article de Louis Perrois: Le bwété des Mahongwé, Orstom, Libreville, 1969, et le catalogue de Jacques Kerchache, le Mbouete des Mahongwé, Paris, 1967.
Louis Perrois (Arts du Gabon, Les Arts Plastiques du Bassin de l'Ogooué, Arnouville, 1979), nous explique que comme toutes les figures de reliquaire tombant sous la dénomination kota, les bwété étaient fixés à un panier, contenant les os ou fragments d'os, et conservés dans une petite pièce spécialement aménagée au fond de la case des chefs de famille. Contrairement aux autres tribus, les Mahongwé plaquaient souvent les ossements de fils ou de plaques de laiton. Les ancêtres vénérés étaient les hommes les plus célèbres de la lignée et certaines femmes exceptionnellement prolifiques. Les ossements de jumeaux étaient également utilisés car la gémellité est un signe de richesse et de chance chez les Mahongwé.
Ces figures de reliquaire Mahongwé, plus rare que les Kota-Obamba, proviennent toutes de la région Makotou-Mekambo dans l'est du Gabon et sur les marches du Congo. Certains de ces objets ont été collectés il y a très longtemps, comme celui du Museum für Volkerkunde de Berlin rapporté par Oscar Lenz en 1875. Sur les figures de reliquaires Mahongwé, lire l'article de Louis Perrois: Le bwété des Mahongwé, Orstom, Libreville, 1969, et le catalogue de Jacques Kerchache, le Mbouete des Mahongwé, Paris, 1967.