MEDAILLONS D'EPOQUE LOUIS XVI
MEDAILLONS D'EPOQUE LOUIS XVI

DATE 1785, ATTRIBUES A PIERRE-JOSEPH LORTHIOR

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MEDAILLONS D'EPOQUE LOUIS XVI
DATE 1785, ATTRIBUES A PIERRE-JOSEPH LORTHIOR
En bronze ciselé et doré, argent repoussé, ciselé et gravé, représentant Louis XVI et Marie-Antoinettte en buste de profil dans des médaillons affrontés, celui de Marie-Antoinette avec l'inscription 1785 L, dans un encadrement d'entrelac perlé décoré aux écoinçons de fleurs de lys, surmonté des armes de France couronnées entourées de fleurs de lys au naturel, inscrit dans un cadre rectangulaire aux angles sortants entouré d'une tige enrubannée ; le fond arrière et l'anneau rapportés
Hauteur: 21 cm. (8¼ in.) ; Largeur: 27,5 cm. (10¾ in.)
Provenance
Collection M. Maystre ; vente à Paris, Hôtel Drouot, 20 mars 1872 (non reproduit).
Collection Paul Eudel ; vente à Paris, 25-26 avril 1884, lot 150.
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A LOUIS XVI ORMOLU AND SILVER RELIEF DEPICTING LOUIS XVI AND MARIE-ANTOINETTE, ATTRIBUTED TO PIERRE-JOSEPH LORTHIOR, DATED 1785

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Léonore Vitry
Léonore Vitry

Lot Essay

Dès leur apparition sur le marché de l'art en 1872, ces médaillons furent attribués à Pierre-Joseph Lorthior (1733-1813), Graveur des cachets et des médailles du Roy, auteur notamment du célèbre sceau de Marie-Antoinette (voir Marie-Antoinette, Archiduchesse, Dauphine et Reine, Château de Versailles, RMN, mai-novembre 1955, no. 679, planche XXIII). A notre connaissance, le seul et unique autre exemplaire similaire connu figura dans la vente des collections du baron Léopold Double (vente à Paris, les 30-31 mai 1881, lot 189 ; adjugé 11.600 francs à Carafa de Noja). Il représentait le buste en profil de la reine en argent ciselé et repoussé et portait également la signature-initiale L dans le bas du médaillon.

Paul Eudel (1837-1911) est un célèbre armateur, chroniqueur et collectionneur français du tournant des XIXe et XXe siècle. Installé tout d'abord à Nantes, il fait fortune dans l'industrie et commence à s'adonner à ses deux passions : l'écriture et les oeuvres d'art. En 1878, il s'établit à Paris et contribue à de nombreux journaux tels que Le Figaro, Le Temps et L'Illustration. Il tient ensuite, pour le journal de L'Indépendant, une chronique sur les grandes ventes aux enchères en publiant notamment une série en neuf volumes sur l'Hôtel Drouot.
Parallèlement, passionné d'argenterie ancienne, il débute une importante collection qui rivalisa en son temps avec celle du baron Pichon et de Léopold Double.

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