Lot Essay
James Bertrand exposa deux versions de Cendrillon au Salon, l'une en 1873 sous le no. 109 et l'autre en 1886 sous le no. 206. La seconde, plus proche de la nôtre, représente une adolescente allongée les pieds nus devant un feu. L'histoire bien connue du conte de Perrault est ici suggérée par Bertrand: 'Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'en allait au coin de la cheminée, et s'asseoir dans les cendres, ce qui faisait qu'on l'appelait communément dans le logis Cucendron. La cadette, qui n'était pas si malhonnête que son aînée, l'appelait Cendrillon; cependant Cendrillon, avec ses méchants habits, ne laissait pas d'être cent fois plus belle que ses soeurs, quoique vêtues très magnifiquement.'