拍品专文
L'original de Marianne Loir est conservé au Musée des beaux-arts de Bordeaux (inv. M 5848).
Soeur du sculpteur Alexis Loir (1712-1785), Marianne Loir est une des portraitistes femmes les plus remarquables de sa génération. Influencée par l'art de Jean Marc Nattier, sa production reste encore aujourd'hui mal connue.
De belle qualité et de dimensions moins importantes que la version du Musée des beaux-arts de Bordeaux (inv. M5848), considérée comme l'originale, ce portrait de la marquise du Châtelet en diffère cependant par l'inscription portée au haut du tableau ("GABRIELLE EMILIE DE BRETEÜIL/MARQUISE DU CHATELET") et par une facture qui laisse penser qu'il ne s'agit pas d'une seconde version autographe par Marianne Loir elle-même mais d'une copie ancienne, sans doute exécutée peu de temps après le tableau bordelais (daté de 1745). On connaît d'ailleurs de nombreuses autres copies de l'oeuvre de Bordeaux qui attestent de son succès aussi bien que de l'intérêt pour la personne d'Émilie du Châtelet.
Marianne Loir a opté ici pour une version dépourvue de grandiloquence, surprenant son modèle dans une attitude simple et naturelle, assise à sa table de travail, devant sa bibliothèque où se distinguent ses volumes des Principes de Newton, tenant dans la main droite un compas et dans la gauche une fleur qu'elle était peut-être en train d'examiner avant l'irruption du peintre.
Soeur du sculpteur Alexis Loir (1712-1785), Marianne Loir est une des portraitistes femmes les plus remarquables de sa génération. Influencée par l'art de Jean Marc Nattier, sa production reste encore aujourd'hui mal connue.
De belle qualité et de dimensions moins importantes que la version du Musée des beaux-arts de Bordeaux (inv. M5848), considérée comme l'originale, ce portrait de la marquise du Châtelet en diffère cependant par l'inscription portée au haut du tableau ("GABRIELLE EMILIE DE BRETEÜIL/MARQUISE DU CHATELET") et par une facture qui laisse penser qu'il ne s'agit pas d'une seconde version autographe par Marianne Loir elle-même mais d'une copie ancienne, sans doute exécutée peu de temps après le tableau bordelais (daté de 1745). On connaît d'ailleurs de nombreuses autres copies de l'oeuvre de Bordeaux qui attestent de son succès aussi bien que de l'intérêt pour la personne d'Émilie du Châtelet.
Marianne Loir a opté ici pour une version dépourvue de grandiloquence, surprenant son modèle dans une attitude simple et naturelle, assise à sa table de travail, devant sa bibliothèque où se distinguent ses volumes des Principes de Newton, tenant dans la main droite un compas et dans la gauche une fleur qu'elle était peut-être en train d'examiner avant l'irruption du peintre.