COMMODE EN CABINET D'EPOQUE LOUIS XVI
Commode en cabinet par Martin Carlin
COMMODE EN CABINET D'EPOQUE LOUIS XVI

ESTAMPILLE DE MARTIN CARLIN, DERNIER QUART DU XVIIIEME SIECLE

細節
COMMODE EN CABINET D'EPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE MARTIN CARLIN, DERNIER QUART DU XVIIIEME SIECLE
En laque du Japon à décor en hiramaki-e et tamaki-e rouge et or de vases fleuris, de plantes et de papillons, placage d'ébène, bois noirci, ornementation de bronze ciselé et doré en partie associée, le dessus rectangulaire de marbre blanc veiné gris, la façade ouvrant par dix tiroirs, les montants en ressaut ornés de chutes de branches de laurier nouées dans un encadrement de feuilles d'acanthe, la base ceinte d'une frise de laurier et reposant sur de courts pieds en culot surmontés de rosaces feuillagées, estampillée sur chaque montant avant M.CARLIN et JME
Hauteur: 96 cm. (37¾ in.) ; Largeur: 116 cm. (45¾ in.) ; Profondeur: 52,5 cm. (20½ in.)
Martin Carlin, reçu maître en 1766
出版
Bibliographie comparative:
Thibaut Wolvesperges, Le Meuble Français en laque au XVIIIème siècle, Les éditions de l'amateur, Paris, 2000, pp. 79-85.
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A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED JAPANESE LACQUER, EBONY AND EBONISED COMMODE STAMPED BY MARTIN CARLIN, LAST QUARTER 18TH CENTURY

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Cette remarquable commode illustre la rencontre des arts décoratifs orientaux et occidentaux, oeuvre des marchands-merciers. Ces derniers adaptent des cabinets importés d'Asie, notamment de Chine et du Japon. Initialement, les merciers ont tout d'abord conservé les cabinets entiers en les présentant sur un piètement. Durant la Régence, l'évolution est peu visible quant au réemploi de cabinets orientaux. La commode conservée au Pagodenburg de Nymphenburg (Carolyn Sargentson, Merchants and Luxury Markets, the Marchands-Merciers of Eighteenth-Century Paris, Victoria and Albert Museum, Londres, 1996, pl. 48) fait figure d'exception.

L'évolution se fait ressentir sous le règne de Louis XV. Les cabinets sont entièrement insérés dans des bâtis aux formes plus ou moins galbées et inventives, créés par les meilleurs ébénistes. L'exemple le plus célèbre est certainement la commode aujourd'hui conservée dans les collections du musée du Louvre réalisée par B.V.R.B. (inv. OA 11 745) et illustrée en particulier dans Thibaut Wolvesperges, Le meuble français en laque au XVIIIe siècle, Les éditions de l'amateur, Paris, 2000, ill. 79.

L'arrivée du néo-classicisme convient particulièrement bien à la structure géométrique des cabinets asiatiques. Les plus grands ébénistes s'essayent à cet exercice. Martin Carlin excelle ici dans la mise en valeur des panneaux de laque composant la façade des tiroirs. La disposition traditionnelle des tiroirs est soulignée par de sobres moulures de bronze doré. Le côté très géométrique et structuré de la façade est souligné par des montants architecturés disposés en léger ressaut.

Cette commode fait partie d'un corpus restreint de commodes en cabinet d'époque Louis XVI dont la forme est volontairement très proche de celle initiale des cabinets réemployés. On peut notamment citer celle de Jean-François Leleu illustrée dans Thibaut Wolvesperges, op.cit., ill. 63.

Une commode à vantaux dans le même esprit que la nôtre a été exposée dans le cadre de l'exposition "Treasures of the North" chez Christie's à Londres en 2000.

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