拍品專文
Ces candélabres réinterprètent un modèle très célèbre. En effet, le bronzier Quentin-Claude Pitoin livre le 28 octobre 1772 pour le salon de Madame du Barry à Fontainebleau des chenets représentant pour l'un d'entre eux un cerf d'un modèle identique (Daniel Alcouffe et al., Les bronzes d'ameublement du Louvre, Editions Faton, Dijon, 2004, p. 118.). Caractéristiques des débuts du néoclassicisme, ces chenets eurent dès leur création une grande notoriété. Le thème cynégétique en vogue tout au long du XVIIIème siècle se retrouve sur notre paire de candélabres qui ne reprennent que le modèle du cerf tout en ajoutant des bras en forme de cor de chasse.
Ce modèle de candélabres est particulièrement rare. On en connaît néanmoins une autre paire, ne se distiguant de ceux présentés ici que par le type de patins sur lesquels la base repose ; cette autre paire figurait dans les collections de la galerie viennoise C. Bednarczyk (cf. Bibliographie comparative).
Ce modèle de candélabres est particulièrement rare. On en connaît néanmoins une autre paire, ne se distiguant de ceux présentés ici que par le type de patins sur lesquels la base repose ; cette autre paire figurait dans les collections de la galerie viennoise C. Bednarczyk (cf. Bibliographie comparative).