![SAND, George (1804-1876). Autograph letter signed ('G. Sand') TO [GUSTAVE FLAUBERT], Nohant, 30 August 1873, 3 pages, 8vo, bifolium. Provenance: Stargardt, 1956, catalogue 527, no.198; Thommen, catalogue 57, no.43.](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/CKS/2012_CKS_05960_0048_000(sand_george_autograph_letter_signed_to_gustave_flaubert_nohant_30_augu122302).jpg?w=1)
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SAND, George (1804-1876). Autograph letter signed ('G. Sand') TO [GUSTAVE FLAUBERT], Nohant, 30 August 1873, 3 pages, 8vo, bifolium. Provenance: Stargardt, 1956, catalogue 527, no.198; Thommen, catalogue 57, no.43.
'Où se retrouver à présent? Où es-tu niché?'. An affectionate letter, written on Sand's return from the Auvergne, 'avec toute ma smala': she has much appreciated the flora and landscape of the region, even if she caught a chill whilst ascending the massif du Sancy ('les deux mille mètres d'élévation du Sancy qui, mêlant un vent glacé à un soleil brulant, m'ont flanqué quatre jours de fièvre'). The holiday was free of almost all literary pursuits: 'De travail quelconque, de littérature à quelque degré que ce soit, il n'a pas été plus question que si aucun de nous n'eut jamais appris à lire. Les poâtes du cru me poursuivaient avec des livres et des bouquets. J'ai fait la morte et on m'a laissée tranquille'. The visual delights of the Auvergne give rise to philosophical musings: 'A quoi servent ces joies de la vision et comment se traduisent plus tard les impressions reçues, on ne le sait pas d'avance, et avec le tems et le laisser-aller de la vie, tout se retrouve et s'enchâsse'. Sand concludes with requests for news, of Flaubert's new play [the vaudeville Le Candidat] and his other pursuits, and an overflowing of affection: 'dis-moi ce que devient mon cruchard, le cruchard de mon coeur. Ecris moi ne fut-ce qu'un mot. Dis-moi que tu m'aimes toujours comme je t'aime, comme nous t'aimons tous ici'. Published in the Correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert, Paris (1904).
'Où se retrouver à présent? Où es-tu niché?'. An affectionate letter, written on Sand's return from the Auvergne, 'avec toute ma smala': she has much appreciated the flora and landscape of the region, even if she caught a chill whilst ascending the massif du Sancy ('les deux mille mètres d'élévation du Sancy qui, mêlant un vent glacé à un soleil brulant, m'ont flanqué quatre jours de fièvre'). The holiday was free of almost all literary pursuits: 'De travail quelconque, de littérature à quelque degré que ce soit, il n'a pas été plus question que si aucun de nous n'eut jamais appris à lire. Les poâtes du cru me poursuivaient avec des livres et des bouquets. J'ai fait la morte et on m'a laissée tranquille'. The visual delights of the Auvergne give rise to philosophical musings: 'A quoi servent ces joies de la vision et comment se traduisent plus tard les impressions reçues, on ne le sait pas d'avance, et avec le tems et le laisser-aller de la vie, tout se retrouve et s'enchâsse'. Sand concludes with requests for news, of Flaubert's new play [the vaudeville Le Candidat] and his other pursuits, and an overflowing of affection: 'dis-moi ce que devient mon cruchard, le cruchard de mon coeur. Ecris moi ne fut-ce qu'un mot. Dis-moi que tu m'aimes toujours comme je t'aime, comme nous t'aimons tous ici'. Published in the Correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert, Paris (1904).
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Eugenio Donadoni
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