.jpg?w=1)
Details
HEPPLEWHITE, Alice. The Cabinet-Maker and Upholsterer's Guide. Londres : I. et J. Taylor, 1788.
In-folio (355 x 227 mm). 126 pl. gravées et 1 pl. complémentaire. Reliure anglaise en maroquin bleu, signée de Zaehnsdorf, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées.
ÉDITION ORIGINALE. Grand recueil de 300 modèles de meubles et d'objets d'ameublement, publié par la veuve du célèbre ébéniste Georges Heppelwhite, mort en 1786, inspirés du style colonial et exprimant une élégance de bon ton essentiellement pratique correspondant au goût de la société anglaise de la fin du dix-huitième siècle. On y remarque des chaises, des fauteuils, des tables, des secrétaires, des commodes, des tables à jeu, des tables à thé, des coiffeuses, des tables de nuit, des penderies, des lits, des chandeliers, des lampes, etc., ainsi que, sur deux planches assemblées, le plan d'une chambre meublée de ses différents objets.
Il n'est pas certain que les dessins des meubles représentés aient été tous, à l'origine, exécutés par George Heppelwhite lui-même, mais ils représentent, de façon précise, les modèles sortis de sa manufacture. Si ses travaux sont connus, lui-même ne l'est pas et l'on dispose de fort peu d'informations sur sa vie. Il a toutefois donné son nom à un style qui fut largement imité après sa mort. Cet ouvrage publié par sa veuve fut très remarqué lors de sa sortie et contribua d'ailleurs pour une grande part à l'identification et à la perpétuation de son style.
Arrivant à Londres en 1790, un autre fabricant de meuble, Thomas Sheraton, qui devait lui aussi laisser son nom à un nouveau style d'ameublement, ne manqua pas de critiquer la production de Heppelwhite dont il ne put cependant détrôner le succès. George Heppelwhite fut avec Thomas Sheraton et Thomas Chippendale un des trois grands concepteurs de mobilier anglais du XVIIIe siècle, les premiers à avoir donné une personnalité nationale à l'ameublement des demeures de la haute société anglaise qui avant eux dépendaient du travail des artistes français et allemands. Belle collection parfaitement conservée. Il existe deux planches complémentaires, 9 bis et 78 bis ; cette dernière se trouve en supplément dans cet exemplaire.
In-folio (355 x 227 mm). 126 pl. gravées et 1 pl. complémentaire. Reliure anglaise en maroquin bleu, signée de Zaehnsdorf, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné, dentelle intérieure, tranches dorées.
ÉDITION ORIGINALE. Grand recueil de 300 modèles de meubles et d'objets d'ameublement, publié par la veuve du célèbre ébéniste Georges Heppelwhite, mort en 1786, inspirés du style colonial et exprimant une élégance de bon ton essentiellement pratique correspondant au goût de la société anglaise de la fin du dix-huitième siècle. On y remarque des chaises, des fauteuils, des tables, des secrétaires, des commodes, des tables à jeu, des tables à thé, des coiffeuses, des tables de nuit, des penderies, des lits, des chandeliers, des lampes, etc., ainsi que, sur deux planches assemblées, le plan d'une chambre meublée de ses différents objets.
Il n'est pas certain que les dessins des meubles représentés aient été tous, à l'origine, exécutés par George Heppelwhite lui-même, mais ils représentent, de façon précise, les modèles sortis de sa manufacture. Si ses travaux sont connus, lui-même ne l'est pas et l'on dispose de fort peu d'informations sur sa vie. Il a toutefois donné son nom à un style qui fut largement imité après sa mort. Cet ouvrage publié par sa veuve fut très remarqué lors de sa sortie et contribua d'ailleurs pour une grande part à l'identification et à la perpétuation de son style.
Arrivant à Londres en 1790, un autre fabricant de meuble, Thomas Sheraton, qui devait lui aussi laisser son nom à un nouveau style d'ameublement, ne manqua pas de critiquer la production de Heppelwhite dont il ne put cependant détrôner le succès. George Heppelwhite fut avec Thomas Sheraton et Thomas Chippendale un des trois grands concepteurs de mobilier anglais du XVIIIe siècle, les premiers à avoir donné une personnalité nationale à l'ameublement des demeures de la haute société anglaise qui avant eux dépendaient du travail des artistes français et allemands. Belle collection parfaitement conservée. Il existe deux planches complémentaires, 9 bis et 78 bis ; cette dernière se trouve en supplément dans cet exemplaire.
Brought to you by
Clémentine Robert