CHATEAUBRIAND, François-René, vicomte de (1768-1848). Deux lettres signées, dont une autographe à Hyacinthe Pilorge et une autre de la main de ce dernier à un vicaire.
CHATEAUBRIAND, François-René, vicomte de (1768-1848). Deux lettres signées, dont une autographe à Hyacinthe Pilorge et une autre de la main de ce dernier à un vicaire.

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CHATEAUBRIAND, François-René, vicomte de (1768-1848). Deux lettres signées, dont une autographe à Hyacinthe Pilorge et une autre de la main de ce dernier à un vicaire.

1ere lettre: à Hyacinte Pilorge. Une page autographe in-8, Genève, dimanche 9 octobre [1831], adresse au dos. Déchirure avec manque en bout de deux lignes de texte.

À PROPOS D'UNE CHANSON DE BÉRANGER QUI LUI EST DÉDIÉE. Il a écrit la veille à son "cher Hyacinte, pour [lui] dire d'effacer cette phrase dans [sa] réponse à M. de Béranger, s'il en étoit encore temps à l'impression chez Ladvocat: Si vos sujets sont du moment, votre style ne l'est pas, dans l'anarchie de la nouvelle école...". Il annonce son arrivée à Paris, le 16 et "aimerai[t] que l'on retarde "d'un ou deux jours la publication, si faire se pouvoit..."
Alors que Chateaubriand, après avoir refusé de reconnaître à la chambre des pairs la légitimité du pouvoir de Louis-Philippe, s'était quelque temps réfugié en Suisse, l'écrivain Pierre-Jean de Béranger avait fait paraître une chanson, "à M. de Chateaubriand", qui commençait ainsi: "Chateaubriand, pourquoi fuir ta patrie, fuir son amour notre encens et nos soins ? N'entends tu pas la France qui s'écrie : mon beau ciel pleure une étoile de moins." La chanson de Béranger et la Réponse de Chateaubriand allaient paraître dans Paris ou le livre des Cent-et-un, une publication du libraire éditeur Ladvocat qui connut quinze volumes de 1832 à 1834. Son ambition était d'offrir une image de la vie parisienne en demandant des collaborations aux principaux écrivains de l'époque.

2e lettre : à un vicaire. Une page signée in-8, mardi 15 mars 1842. Cette seconde lettre est de la main de son secrétaire, mentionné dans la lettre "j'ai à peine pu signer ces lignes que j'ai dictées à Pilorge". Il "regarde le reste de [sa] vie comme perdu : tant mieux ; c'est quelques heures de plus à [son] profit comme Chrétien".


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Clémentine Robert
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