![DROUET, Juliette (1806-1883). Lettre autographe à Victor Hugo signée "Juliette". Samedi soir 26 mai [1849] 4 pp. in-8.](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03534_0215_000(drouet_juliette_lettre_autographe_a_victor_hugo_signee_juliette_samedi023016).jpg?w=1)
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DROUET, Juliette (1806-1883). Lettre autographe à Victor Hugo signée "Juliette". Samedi soir 26 mai [1849] 4 pp. in-8.
BELLE LETTRE OÙ ELLE DÉCLARE VOULOIR CHANGER DE "SYSTÈME".
Encore une fois, la maîtresse éternelle de Victor Hugo se plaint de ne pas avoir de chance :
"Tu venais me chercher pour t'accompagner juste quand je pensais que tu ne pourrais pas venir dans la soirée et que je m'étais arrangée pour donner séance à la couturière, pour dîner tard et après m'être bien fatiguée en course. Si j'étais faite comme une autre et si le guignon le plus permanent n'assistait pas à ma vie toute entière j'aurais eu dîner, j'aurais été libre et reposée et j'aurais pu t'accompagner au quai d'Orsay à la grande joie de mon coeur. Au lieu de cela il m'a fallu te laisser partir seul et ronger mon frein avec une rage concentrée comme une pauvre stupide Juju que je suis." Avec son sens de l'humour et de la formule elle fait référence aux activités politiques de Victor Hugo qui a été élu député à l'assemblée constituante, après la Révolution de 1848 : "Tout cela n'est pas drôle même sous la constituante et j'éprouve le besoin de changer de système promptement"... Elle souhaite que ses désappointements se tournent pour lui en plaisir et en "succès de toutes sortes, excepté près des femmes"...
BELLE LETTRE OÙ ELLE DÉCLARE VOULOIR CHANGER DE "SYSTÈME".
Encore une fois, la maîtresse éternelle de Victor Hugo se plaint de ne pas avoir de chance :
"Tu venais me chercher pour t'accompagner juste quand je pensais que tu ne pourrais pas venir dans la soirée et que je m'étais arrangée pour donner séance à la couturière, pour dîner tard et après m'être bien fatiguée en course. Si j'étais faite comme une autre et si le guignon le plus permanent n'assistait pas à ma vie toute entière j'aurais eu dîner, j'aurais été libre et reposée et j'aurais pu t'accompagner au quai d'Orsay à la grande joie de mon coeur. Au lieu de cela il m'a fallu te laisser partir seul et ronger mon frein avec une rage concentrée comme une pauvre stupide Juju que je suis." Avec son sens de l'humour et de la formule elle fait référence aux activités politiques de Victor Hugo qui a été élu député à l'assemblée constituante, après la Révolution de 1848 : "Tout cela n'est pas drôle même sous la constituante et j'éprouve le besoin de changer de système promptement"... Elle souhaite que ses désappointements se tournent pour lui en plaisir et en "succès de toutes sortes, excepté près des femmes"...
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Clémentine Robert