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Details
MAILLOL, Aristide (1861-1944). Dessin autographe au crayon au verso découpé d'une enveloppe timbrée découpée (120 x 190 mm) de vélin fort à son adresse, écrite par une main inconnue.
Cette lettre a été envoyée de Paris, en 1905 -selon le cachet de la poste- à l'artiste qui vivait toujours dans sa ville natale de Banyuls-sur-mer, dans les Pyrénées orientales. Maillol est alors âgé de 44 ans, mais n'a commencé à réaliser des sculptures de façon régulière que depuis quatre ans. Fidèle à son habitude de dessiner sur tous les supports de papier à sa disposition, il a réutilisé le verso resté vierge de l'enveloppe qui lui a été adressée, et au recto de laquelle son correspondant a lui-même dessiné à l'encre une silhouette de femme portant un chapeau. Le TRÈS BEAU DESSIN ORIGINAL AU CRAYON DE MAILLOL montre, de dos, une femme vêtue d'une longue robe, coiffée d'un chignon, la tête légèrement penchée et tenant dans ses bras une étoffe. Même si, de la part de Maillol, l'on est plutôt habitué à des nus, on reconnaît parfaitement la patte du maître notamment dans les formes rondes de la silhouette, le mouvement et les ombres qui marquent la jonction des membres et les plis de la robe. Enfin, on retrouve, dans cette belle esquisse, le chignon de sa Méditerranée, la sculpture présente cette année 1905 au Salon d'automne.
Très joli et spontané dessin dans la fibre du très bon Maillol.
Cette lettre a été envoyée de Paris, en 1905 -selon le cachet de la poste- à l'artiste qui vivait toujours dans sa ville natale de Banyuls-sur-mer, dans les Pyrénées orientales. Maillol est alors âgé de 44 ans, mais n'a commencé à réaliser des sculptures de façon régulière que depuis quatre ans. Fidèle à son habitude de dessiner sur tous les supports de papier à sa disposition, il a réutilisé le verso resté vierge de l'enveloppe qui lui a été adressée, et au recto de laquelle son correspondant a lui-même dessiné à l'encre une silhouette de femme portant un chapeau. Le TRÈS BEAU DESSIN ORIGINAL AU CRAYON DE MAILLOL montre, de dos, une femme vêtue d'une longue robe, coiffée d'un chignon, la tête légèrement penchée et tenant dans ses bras une étoffe. Même si, de la part de Maillol, l'on est plutôt habitué à des nus, on reconnaît parfaitement la patte du maître notamment dans les formes rondes de la silhouette, le mouvement et les ombres qui marquent la jonction des membres et les plis de la robe. Enfin, on retrouve, dans cette belle esquisse, le chignon de sa Méditerranée, la sculpture présente cette année 1905 au Salon d'automne.
Très joli et spontané dessin dans la fibre du très bon Maillol.
Brought to you by
Clémentine Robert