![NAPOLÉON 1er, empereur. Lettre paraphée "N" au prince Eugène avec 4 lignes autographes et mentions autographes de destinataire "Le prince Eugène" et de lieu "Zusmarchausen". Le 18 [10 octobre 1805]. Une page in-4 (230 x 183 mm) à l'encre brune sur un double feuillet vélin avec adresse "au Prince Eugène/Vice roi d'Italie L'Empereur" et cachet de cire au second feuillet. (Déchirure sans manque.)](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03534_0327_000(napoleon_1er_empereur_lettre_paraphee_n_au_prince_eugene_avec_4_lignes033044).jpg?w=1)
細節
NAPOLÉON 1er, empereur. Lettre paraphée "N" au prince Eugène avec 4 lignes autographes et mentions autographes de destinataire "Le prince Eugène" et de lieu "Zusmarchausen". Le 18 [10 octobre 1805]. Une page in-4 (230 x 183 mm) à l'encre brune sur un double feuillet vélin avec adresse "au Prince Eugène/Vice roi d'Italie L'Empereur" et cachet de cire au second feuillet. (Déchirure sans manque.)
"Les Autrichiens s'affaiblissent considérablement en Italie. Au combat à Wertingen 12 bataillons de grenadiers ont été défaits, six venaient d'Italie. Je pense que les hostilités ne seront pas encore commencées chez vous, ce qui ne me fait pas de peine. Je ne crains pas d'avoir ici sur le corps 15 à 20 mille hommes de plus. On n'a jamais vu une armée marcher avec meilleure volonté, ayant plus d'ardeur et de confiance.
Vous sentez que je ne puis vous écrire souvent ni longuement. Mais j'ordonne que de Strasbourg on vous expédie copie des bulletins qui disent en gros ce qui peut vous mettre au fait des choses.
Faites mettre les bulletins dans tous vos journaux. Ecrivez à Rome, Gênes, Lucques, en Piémont, au Maréchal Massena.
N
Je reviens à l'instant même, mon cher Eugène. L'ennemi, que je tiens acculé et cerné dans Ulm, a été battu, défait, dans la journée d'hier au soir, sur la rive gauche du Danube, par l'armée de Ney. Tout porte à penser que la partie est perdue."
IMPORTANTE ET PRÉCIEUSE LETTRE SIGNÉE DE L'EMPEREUR AVEC UN PASSAGE AUTOGRAPHE, RÉDIGÉE PEU AVANT LA VICTOIRE D'ULM.
Cette lettre datée du 18 [brumaire] a été envoyée le 10 octobre 1805 peu de temps avant la victoire d'Ulm, depuis un petit village, à proximité d'Augsbourg, où l'empereur a établi son campement.
Il informe son fils adoptif Eugène de Beauharnais (1781-1824), fait vice-roi d'Italie en juin de cette année, des mouvements de la Grande Armée. Son adversaire, le général autrichien Mack a dû faire venir des renforts d'Italie pour résister à la pression de la Grande Armée, mais ceux-ci ont été vaincus : "Les Autrichiens s'affaiblissent considérablement en Italie. Au combat à Wertingen 12 bataillons de grenadiers ont été défaits, six venaient d'Italie." Napoléon se réjouit du moral de ses troupes: "On n'a jamais vu une armée marcher avec meilleure volonté, ayant plus d'ardeur et de confiance."
À la fin de sa lettre, l'empereur, qui en a dicté la première partie, ajoute de sa main quatre lignes pour annoncer une victoire décisive remportée la veille au soir par le maréchal Ney à Guntzburg, qui défend Ulm où le général Mack a été acculé par Napoléon.
Il conclut en affirmant sa certitude que "La partie est perdue"... pour son adversaire, le général Mack auquel il a donné 6 jours pour capituler.
LES LETTRES CONTENANT DES PASSAGES AUTOGRAPHES DE L'EMPEREUR SONT D'UNE GRANDE RARETÉ.
"Les Autrichiens s'affaiblissent considérablement en Italie. Au combat à Wertingen 12 bataillons de grenadiers ont été défaits, six venaient d'Italie. Je pense que les hostilités ne seront pas encore commencées chez vous, ce qui ne me fait pas de peine. Je ne crains pas d'avoir ici sur le corps 15 à 20 mille hommes de plus. On n'a jamais vu une armée marcher avec meilleure volonté, ayant plus d'ardeur et de confiance.
Vous sentez que je ne puis vous écrire souvent ni longuement. Mais j'ordonne que de Strasbourg on vous expédie copie des bulletins qui disent en gros ce qui peut vous mettre au fait des choses.
Faites mettre les bulletins dans tous vos journaux. Ecrivez à Rome, Gênes, Lucques, en Piémont, au Maréchal Massena.
N
Je reviens à l'instant même, mon cher Eugène. L'ennemi, que je tiens acculé et cerné dans Ulm, a été battu, défait, dans la journée d'hier au soir, sur la rive gauche du Danube, par l'armée de Ney. Tout porte à penser que la partie est perdue."
IMPORTANTE ET PRÉCIEUSE LETTRE SIGNÉE DE L'EMPEREUR AVEC UN PASSAGE AUTOGRAPHE, RÉDIGÉE PEU AVANT LA VICTOIRE D'ULM.
Cette lettre datée du 18 [brumaire] a été envoyée le 10 octobre 1805 peu de temps avant la victoire d'Ulm, depuis un petit village, à proximité d'Augsbourg, où l'empereur a établi son campement.
Il informe son fils adoptif Eugène de Beauharnais (1781-1824), fait vice-roi d'Italie en juin de cette année, des mouvements de la Grande Armée. Son adversaire, le général autrichien Mack a dû faire venir des renforts d'Italie pour résister à la pression de la Grande Armée, mais ceux-ci ont été vaincus : "Les Autrichiens s'affaiblissent considérablement en Italie. Au combat à Wertingen 12 bataillons de grenadiers ont été défaits, six venaient d'Italie." Napoléon se réjouit du moral de ses troupes: "On n'a jamais vu une armée marcher avec meilleure volonté, ayant plus d'ardeur et de confiance."
À la fin de sa lettre, l'empereur, qui en a dicté la première partie, ajoute de sa main quatre lignes pour annoncer une victoire décisive remportée la veille au soir par le maréchal Ney à Guntzburg, qui défend Ulm où le général Mack a été acculé par Napoléon.
Il conclut en affirmant sa certitude que "La partie est perdue"... pour son adversaire, le général Mack auquel il a donné 6 jours pour capituler.
LES LETTRES CONTENANT DES PASSAGES AUTOGRAPHES DE L'EMPEREUR SONT D'UNE GRANDE RARETÉ.
榮譽呈獻
Clémentine Robert