![RODIN, Auguste (1840-1917). Lettre autographe signée à sa femme Rose. De Londres non datée [9 juillet 1882] 2 pp. 1/2 in-8 à l'encre noire sur un double feuillet de papier vergé à en-tête à l'adresse 110, Palace gardens Terrace Kensington W. Enveloppe jointe avec l'adresse 39, rue Saint-Jacques.](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03534_0338_000(rodin_auguste_lettre_autographe_signee_a_sa_femme_rose_de_londres_non033737).jpg?w=1)
Details
RODIN, Auguste (1840-1917). Lettre autographe signée à sa femme Rose. De Londres [9 juillet 1882] 2 pp. 1/2 in-8 à l'encre noire sur un double feuillet de papier vergé à en-tête à l'adresse 110, Palace gardens Terrace Kensington W. Enveloppe jointe avec l'adresse 39, rue Saint-Jacques.
PRÉCIEUSE LETTRE AUTOGRAPHE DU SCULPTEUR CONTENANT DEUX ESQUISSES DE SA MAIN.
Le sculpteur prévient sa femme qu'elle recevra "...une lettre d'un monsieur qui doit faire la photographie du buste de la République, il pourra faire aussi celle de la femme accroupie... et de l'étude de la création." Puis, mentionnant la rue de l'Université, où se trouve le dépôt des marbres, où l'État lui a attribué un atelier pour qu'il y réalise une porte pour le futur Musée des arts décoratifs, il écrit "...tu pourra[s] découvrir et laisser photographier le penseur, le groupe de Francesca, l'esquisse d'Ugolin, l'homme renversé, il ne tient pas sur sa planche faire attention, la femme aux bras croisés...". Rodin a tracé, en marges, deux esquisses de ces deux dernières oeuvres qui entrent dans la composition de cette porte inspirée de la divine comédie de Dante. On sait qu'il a rencontré en Angleterre le photographe dont il est question ici. Il s'agit soit de Haweis, soit de Coles, tous deux venus en France en 1882, pour expérimenter la lumière artificielle sur les sculptures de Rodin. Il est intéressant de noter que l'esquisse d'Ugolin citée parmi les pièces qui seront photographiées, lui avait été inspirée par une oeuvre de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) dont Ugolin était une des sculptures non académiques qu'il avait élaborée du temps de son séjour à la villa Médicis.
Joint un fac-similé de cette lettre au format 80 x 120 mm.
PRÉCIEUSE LETTRE AUTOGRAPHE DU SCULPTEUR CONTENANT DEUX ESQUISSES DE SA MAIN.
Le sculpteur prévient sa femme qu'elle recevra "...une lettre d'un monsieur qui doit faire la photographie du buste de la République, il pourra faire aussi celle de la femme accroupie... et de l'étude de la création." Puis, mentionnant la rue de l'Université, où se trouve le dépôt des marbres, où l'État lui a attribué un atelier pour qu'il y réalise une porte pour le futur Musée des arts décoratifs, il écrit "...tu pourra[s] découvrir et laisser photographier le penseur, le groupe de Francesca, l'esquisse d'Ugolin, l'homme renversé, il ne tient pas sur sa planche faire attention, la femme aux bras croisés...". Rodin a tracé, en marges, deux esquisses de ces deux dernières oeuvres qui entrent dans la composition de cette porte inspirée de la divine comédie de Dante. On sait qu'il a rencontré en Angleterre le photographe dont il est question ici. Il s'agit soit de Haweis, soit de Coles, tous deux venus en France en 1882, pour expérimenter la lumière artificielle sur les sculptures de Rodin. Il est intéressant de noter que l'esquisse d'Ugolin citée parmi les pièces qui seront photographiées, lui avait été inspirée par une oeuvre de Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) dont Ugolin était une des sculptures non académiques qu'il avait élaborée du temps de son séjour à la villa Médicis.
Joint un fac-similé de cette lettre au format 80 x 120 mm.
Brought to you by
Clémentine Robert