ZOLA, Émile (1840-1902). Les Romanciers naturalistes. Paris: Charpentier, 1881. In-8 (186 x 120 mm), broché. Légère déchirure de la couverture imprimée. Provenance: Ivan Tourgueniev (dédicace).
ZOLA, Émile (1840-1902). Les Romanciers naturalistes. Paris: Charpentier, 1881. In-8 (186 x 120 mm), broché. Légère déchirure de la couverture imprimée. Provenance: Ivan Tourgueniev (dédicace).

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ZOLA, Émile (1840-1902). Les Romanciers naturalistes. Paris: Charpentier, 1881. In-8 (186 x 120 mm), broché. Légère déchirure de la couverture imprimée. Provenance: Ivan Tourgueniev (dédicace).
ÉDITION ORIGINALE.
Envoi autographe à l'encre noire sur la page de faux titre : "à Ivan Tourgueneff/son ami/Emile Zola".

PRÉCIEUX EXEMPLAIRE OFFERT À SON AMI TOURGUENIEV DE CETTE ANTHOLOGIE DES ROMANCIERS QUI L'ONT INSPIRÉ.

Après avoir théorisé le naturalisme en tant que genre littéraire dans son essai Le Roman expérimental (Charpentier, 1880) et parrainé, la même année, le recueil de nouvelles paru chez le même éditeur et intitulé Les Soirées de Médan, Zola embrigade, l'année suivante, sans les avoir consultés, Balzac, Flaubert, Stendhal, Daudet et les Goncourt sous la bannière du naturalisme.
Son ami Flaubert, décédé en 1880 n'était plus là pour se récrier, quant à Balzac il était décédé quand Zola n'avait que dix ans. Mais l'auteur des Rougon-Macquart était le parfait trait d'union entre deux générations d'écrivains. S'il retrouvait les auteurs Léon Hennique, Huysmans et Maupassant, lors des dîners qu'il donnait dans sa propriété de Médan dans les Yvelines, c'était aussi un habitué des dîners de Flaubert chez Magny, où il côtoyait son ami l'écrivain russe Ivan Tourgueniev. Bien que ce dernier ne goutât pas toutes les prises de positions publiques de Zola, les deux écrivains partageaient la même sensibilité littéraire, ce qu'avait vu Flaubert qui, dans une lettre adressée à George Sand, en 1876, disait d'eux: "voilà deux hommes que j'aime beaucoup et que je considère comme de vrais artistes : Tourguenieff et Zola, ce qui n'empêche pas qu'ils n'admirent nullement la prose de Chateaubriand et encore moins celle de Gautier. Des phrases qui me ravissent leur semblent creuses. Qui a tort ?" Cet envoi autographe rappelle cette belle connivence pointée par Flaubert.

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Clémentine Robert
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