Lot Essay
L'élégance de sa ligne, sa structure et l'équilibre de sa composition soulignées par l'ornementation de bronze sur fond d'ébène inscrivent ce bureau plat dans la droite ligne de la production de Saunier. Seuls quatre bureaux de ce modèle semblent référencés. Des trois premiers, qui sont en placage de bois de rose, deux sont estampillés et conservés dans des collections particulières (pour l'un vente Sotheby's, Londres, 6 décembre 2011, lot 123) ; le troisième qui n'est donc pas estampillé, est conservé au musée Nissim de Camondo à Paris (Inv. CAM 522). Le quatrième bureau - celui présenté ici - est une variante par son placage en ébène et est probablement celui de la très célèbre collection Carlhian.
Notons, qu'un cinquième bureau, estampillé de Saunier et en bois noirci peut être rattaché à ce corpus, bien que plus modeste en taille, puisqu'il présente la même composition tripartite en ceinture soulignée par des triglyphes et reposant sur des pieds en gaine (vente Christie's, Londres, 30 novembre 1972, lot 65).
Comme Philippe-Claude Montigny ou encore René Dubois, Claude-Charles Saunier adopte le style néoclassique très rapidement. Il se démarque alors par la qualité, l'élégance sobre et par le raffinement des meubles qu'il produit. Sa notoriété est étendue jusqu'à Londres, probablement grâce à Daguerre avec qui il travaille.
Notons, qu'un cinquième bureau, estampillé de Saunier et en bois noirci peut être rattaché à ce corpus, bien que plus modeste en taille, puisqu'il présente la même composition tripartite en ceinture soulignée par des triglyphes et reposant sur des pieds en gaine (vente Christie's, Londres, 30 novembre 1972, lot 65).
Comme Philippe-Claude Montigny ou encore René Dubois, Claude-Charles Saunier adopte le style néoclassique très rapidement. Il se démarque alors par la qualité, l'élégance sobre et par le raffinement des meubles qu'il produit. Sa notoriété est étendue jusqu'à Londres, probablement grâce à Daguerre avec qui il travaille.