Lot Essay
Le cavalier au shako- coiffure militaire en forme de tuyau de poêle montant un cheval se cabrant est un thème récurrent chez Géricault, aussi bien dans ces toiles que dans son oeuvre graphique. L'un des plus célèbres exemples, avec le Trompette de hussards d'Orléans en grande tenue, vers 1814 (huile sur toile, Vienne, Osterreichische Galerie; G. Bazin, Théodore Géricault, Etude critique, documents et catalogue raisonné, Paris, V, 1992, no. 1560) est probablement Trompette de hussard à cheval (huile sur toile, Williamstown, Clark Art Institute; G. Bazin, op.cit., no. 1561). Ce thème iconographique n'est pas non plus sans rappeler les croquis à la mine de plomb de l'album Zoubaloff (Paris, Louvre) et de celui de l'Art Institute de Chicago pour lequel les historiens de l'art ne s'accordent pas sur la datation, entre 1814 et 1817 (C. Sells, 'A Revised Dating for Part of Géricault's Chicago Album', Master Drawings, XXVII, 1989, no. 4, pp. 341-57).
Le shako porté par le cavalier du présent dessin est probablement un modèle de 1821, année du retour de Géricault à Paris après ses deux séjours londoniens (1820 et 1821). Au cours de ces années, inspiré par les aquarellistes anglais, l'artiste réalise plusieurs aquarelles (Cheval arabe harnach, Voiture postale, voir G. Bazin, op.cit, 1997, VII, nos. 2235-2647) proches stylistiquement du présent dessin et dont certaines furent lithographiés et parurent chez les frères Gihaut sous la forme d'une Suite de douze petites pièces.
Nous remercions M. Bruno Chenique pour son aide apportée à la rédaction de cette notice. Ce dessin sera inclus dans son Catalogue raisonné des dessins inédits et retrouvés de Théodore Géricault.
Le shako porté par le cavalier du présent dessin est probablement un modèle de 1821, année du retour de Géricault à Paris après ses deux séjours londoniens (1820 et 1821). Au cours de ces années, inspiré par les aquarellistes anglais, l'artiste réalise plusieurs aquarelles (Cheval arabe harnach, Voiture postale, voir G. Bazin, op.cit, 1997, VII, nos. 2235-2647) proches stylistiquement du présent dessin et dont certaines furent lithographiés et parurent chez les frères Gihaut sous la forme d'une Suite de douze petites pièces.
Nous remercions M. Bruno Chenique pour son aide apportée à la rédaction de cette notice. Ce dessin sera inclus dans son Catalogue raisonné des dessins inédits et retrouvés de Théodore Géricault.