Lot Essay
Le château de Versailles conserve dans ses collections un écritoire à main à décor similaire à celui de notre pot à l'eau (inventaire n°V 6203) dont on sait qu'il a été livré par la marchand-mercier Simon-Philippe Poirier à Madame du Barry en 1770 pour son appartement à Versailles:
le 18 décembre 1770 un petit écritoire à main en porcelaine de france à petits barbeaux haut et bas à monture en bronze d'or moulu pour 192 livres plus 6 livres de port à Versailles (illustré dans le catalogue d'exposition Les Fastes de Versailles au musée Hangaram, 5 novembre 2010 - mars 2011, Séoul, p.220). Il est donc plus que probable que "notre" pot à l'eau qui porte le même décor, corresponde à la mention que l'on retrouve dans les registres du marchand-mercier Poirier en date du 4 septembre 1770 Dans la garde robbe à côté du cabinet en toilette du Roy,
un pot à l'eau et sa jatte de porcelaine de france à guirlandes de fleurs 150 [livres]
(Georges Wildenstein, "Simon-Philippe Poirier, Fournisseur de Madame du Barry", Gazette des Beaux-arts, 1962, pp. 365 - 377)
Plusieurs éléments confortent cette idée, outre le fait que Simon-Philippe Poirier était le principal fournisseur de Madame du Barry, ces deux pièces sont peintes par Pierre le Jeune, et portent la même lettre-date.
le 18 décembre 1770 un petit écritoire à main en porcelaine de france à petits barbeaux haut et bas à monture en bronze d'or moulu pour 192 livres plus 6 livres de port à Versailles (illustré dans le catalogue d'exposition Les Fastes de Versailles au musée Hangaram, 5 novembre 2010 - mars 2011, Séoul, p.220). Il est donc plus que probable que "notre" pot à l'eau qui porte le même décor, corresponde à la mention que l'on retrouve dans les registres du marchand-mercier Poirier en date du 4 septembre 1770 Dans la garde robbe à côté du cabinet en toilette du Roy,
un pot à l'eau et sa jatte de porcelaine de france à guirlandes de fleurs 150 [livres]
(Georges Wildenstein, "Simon-Philippe Poirier, Fournisseur de Madame du Barry", Gazette des Beaux-arts, 1962, pp. 365 - 377)
Plusieurs éléments confortent cette idée, outre le fait que Simon-Philippe Poirier était le principal fournisseur de Madame du Barry, ces deux pièces sont peintes par Pierre le Jeune, et portent la même lettre-date.