![FLAUBERT, Gustave (1821-1880). Lettre autographe signée à Ernest Feydeau. Sans date [21 juillet 1869].](https://www.christies.com/img/LotImages/2013/PAR/2013_PAR_03548_0123_000(flaubert_gustave_lettre_autographe_signee_a_ernest_feydeau_sans_date_2042405).jpg?w=1)
細節
FLAUBERT, Gustave (1821-1880). Lettre autographe signée à Ernest Feydeau. Sans date [21 juillet 1869].
2 pages et demie in-12 (208 x 135 mm). Encre noire sur papier bleuté. (Déchirures réparées dans les angles inférieurs sans perte de texte.)
LETTRE RELATIVE À LA MORT DE LOUIS BOUILHET, condisciple de Flaubert au lycée de Rouen et ami proche de l'écrivain.
"Mon pauvre vieux Feydeau, tu ne saurais croire que [sic] le bien que m'a causé ta bonne lettre. Je tiens à t'en remercier tout de suite, q[uoi]que je sois brisé de fatigue. J'ai aujourd'hui apporté chez moi tous les papiers de notre ami - et rien ne sera perdu. Sa vie a été abrégée par ses deux soeurs qui sont venues lui faire des scènes pour la religion. Il a été du reste splendide et roide - quand le délire l'a pris dimanche soir, il s'est mis à faire un scénario sur l'inquisition. Sa perte, au point de vue de la littérature est pour moi irréparable - et je ne parle pas du reste! [...] Je suis sûr que dans trois semaines quand je te reverrai, je te retrouverai en meilleur état. Maintenant je suis sûr de ta guérison. Tu redeviendras le Feydeau d'autrefois [...] Il faut être "philosophe et homme d'esprit comme disait le g[ran]d Sade [...]" Lettre publiée dans la Correspondance de Flaubert (Louis Conard, 1930. Tome VII, p. 50).
2 pages et demie in-12 (208 x 135 mm). Encre noire sur papier bleuté. (Déchirures réparées dans les angles inférieurs sans perte de texte.)
LETTRE RELATIVE À LA MORT DE LOUIS BOUILHET, condisciple de Flaubert au lycée de Rouen et ami proche de l'écrivain.
"Mon pauvre vieux Feydeau, tu ne saurais croire que [sic] le bien que m'a causé ta bonne lettre. Je tiens à t'en remercier tout de suite, q[uoi]que je sois brisé de fatigue. J'ai aujourd'hui apporté chez moi tous les papiers de notre ami - et rien ne sera perdu. Sa vie a été abrégée par ses deux soeurs qui sont venues lui faire des scènes pour la religion. Il a été du reste splendide et roide - quand le délire l'a pris dimanche soir, il s'est mis à faire un scénario sur l'inquisition. Sa perte, au point de vue de la littérature est pour moi irréparable - et je ne parle pas du reste! [...] Je suis sûr que dans trois semaines quand je te reverrai, je te retrouverai en meilleur état. Maintenant je suis sûr de ta guérison. Tu redeviendras le Feydeau d'autrefois [...] Il faut être "philosophe et homme d'esprit comme disait le g[ran]d Sade [...]" Lettre publiée dans la Correspondance de Flaubert (Louis Conard, 1930. Tome VII, p. 50).
榮譽呈獻
Audrey Bangou