![FRANCE, Anatole (1844-1924). [Le Lys rouge]. La Terre des morts. Manuscrit autographe non signé. Vers 1889-1890.](https://www.christies.com/img/LotImages/2013/PAR/2013_PAR_03548_0125_000(france_anatole_le_lys_rouge_la_terre_des_morts_manuscrit_autographe_no042625).jpg?w=1)
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FRANCE, Anatole (1844-1924). [Le Lys rouge]. La Terre des morts. Manuscrit autographe non signé. Vers 1889-1890.
Fort volume in-8 (250 x 190 mm). 818 feuillets de divers formats souvent composés de fragments de prospectus d'hôtel ou de caisses d'épargne, montés sur onglets et parfois assemblés deux à deux ou contrecollés sur un même feuillet. Ils ont été numérotés au crayon 1 à 818 probablement au moment de la reliure et sont essentiellement écrits au recto à l'encre noire ou rouge et au crayon. Plusieurs feuillets comportent néanmoins des annotations au verso ainsi que quelques dessins et croquis (versos des folios 4, 208, 521 et 706 et rectos des folios 560 et 656). Très nombreuses corrections, ajouts et ratures. Reliure postérieure signée Leca, maroquin rouge, dos à nerfs avec nom de l'auteur et titre frappés en lettres dorées, double filet doré sur les coupes, doublure et gardes de même maroquin, chemise et étui assortis (étui très légèrement sali).
MANUSCRIT DE TOUT PREMIER JET COMPOSÉ DES BROUILLONS SUCCESSIFS DE LA PRESQUE TOTALITÉ DE CE ROMAN PUBLIÉ EN 1894 SOUS LE TITRE LE LYS ROUGE.
Ce roman, largement inspiré par Mme de Caillavet, maîtresse d'Anatole France, fut d'abord publié en cinq livraisons dans la Revue de Paris d'avril à juin 1894, puis chez Calmann-Lévy le 18 juillet de la même année.
Dans ce premier manuscrit on constate qu'Anatole France "a hésité sur des noms et des personnages [...] Certains détails ont été supprimés dans la version définitive, jugés sans doute trop crus et ne convenant pas à l'atmosphère du roman".
Il comprend "non seulement des premiers états du texte du roman mais aussi des notes et projets de travail [...] Mais la plupart des notes sont bien des notes qui précisent, avant que ne soit écrit le roman lui-même, des repères importants" (Anatole France. Oeuvres complètes. La Pléiade, 1987, tome II, pp. 1218-1819). Le manuscrit définitif de de ce texte a été légué à la Bibliothèque nationale par Mme Arman de Caillavet.
Fort volume in-8 (250 x 190 mm). 818 feuillets de divers formats souvent composés de fragments de prospectus d'hôtel ou de caisses d'épargne, montés sur onglets et parfois assemblés deux à deux ou contrecollés sur un même feuillet. Ils ont été numérotés au crayon 1 à 818 probablement au moment de la reliure et sont essentiellement écrits au recto à l'encre noire ou rouge et au crayon. Plusieurs feuillets comportent néanmoins des annotations au verso ainsi que quelques dessins et croquis (versos des folios 4, 208, 521 et 706 et rectos des folios 560 et 656). Très nombreuses corrections, ajouts et ratures. Reliure postérieure signée Leca, maroquin rouge, dos à nerfs avec nom de l'auteur et titre frappés en lettres dorées, double filet doré sur les coupes, doublure et gardes de même maroquin, chemise et étui assortis (étui très légèrement sali).
MANUSCRIT DE TOUT PREMIER JET COMPOSÉ DES BROUILLONS SUCCESSIFS DE LA PRESQUE TOTALITÉ DE CE ROMAN PUBLIÉ EN 1894 SOUS LE TITRE LE LYS ROUGE.
Ce roman, largement inspiré par Mme de Caillavet, maîtresse d'Anatole France, fut d'abord publié en cinq livraisons dans la Revue de Paris d'avril à juin 1894, puis chez Calmann-Lévy le 18 juillet de la même année.
Dans ce premier manuscrit on constate qu'Anatole France "a hésité sur des noms et des personnages [...] Certains détails ont été supprimés dans la version définitive, jugés sans doute trop crus et ne convenant pas à l'atmosphère du roman".
Il comprend "non seulement des premiers états du texte du roman mais aussi des notes et projets de travail [...] Mais la plupart des notes sont bien des notes qui précisent, avant que ne soit écrit le roman lui-même, des repères importants" (Anatole France. Oeuvres complètes. La Pléiade, 1987, tome II, pp. 1218-1819). Le manuscrit définitif de de ce texte a été légué à la Bibliothèque nationale par Mme Arman de Caillavet.
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Audrey Bangou