拍品专文
Ce cabinet se singularise notamment par sa taille inhabituelle et par le fait que ses dimensions sont beaucoup plus impressionnantes que celles de l'essentiel du corpus de Béfort en termes de cabinets et de meubles ç hauteur d'appui ç décor de mosaïques de marbres.
Il est intéressant de voir, auprès de l'estampille de Mathieu Béfort, celle de la firme londonienne Edwards & Roberts. Notons que les Béfort ont travaillé très tôt pour l'exportation en général, et pour le marché anglais en particulier. Signalons également les similitudes entre ces deux maisons, d'une part leur réussite (fondé en 1845, Edwards & Roberts connait un grand succès commercial qui lui vaut, en 1892, d'occuper une douzaine de bâtiments ç Londres, sur Wardour Street) et d'autre part leur activité de reprise de créations des ébénistes français du XVIIIe siècle.
Nommé Béfort Jeune dans le Bottin du Commerce, Béfort exerce son métier de 1843 ç 1879. Au début de sa carrière, il est installé au 4 rue Neuve Saint-Gilles, où il travaille en tant que menuisier en marqueterie. Il se spécialise notamment dans le mobilier ancien. En 1848, son atelier est décrit ainsi : " Béfort Jeune, marqueteur, spécialité de meubles de Boule (sic) et Riesener, bois rose, porcelaine et mosaïque ".
Les montants du présent cabinet sont surmontés de termes d'homme. Il existe probablement un pendant ç ce meuble, dont les bronzes seraient des termes de femme. Ce parallélisme est en effet relativement récurrent dans l'uvre de Béfort.
Nous remercions Madame Tatiana Luginbuhl, auteur d'un mémoire sur Mathieu Béfort, de son aide pour la rédaction de cette notice.
Il est intéressant de voir, auprès de l'estampille de Mathieu Béfort, celle de la firme londonienne Edwards & Roberts. Notons que les Béfort ont travaillé très tôt pour l'exportation en général, et pour le marché anglais en particulier. Signalons également les similitudes entre ces deux maisons, d'une part leur réussite (fondé en 1845, Edwards & Roberts connait un grand succès commercial qui lui vaut, en 1892, d'occuper une douzaine de bâtiments ç Londres, sur Wardour Street) et d'autre part leur activité de reprise de créations des ébénistes français du XVIIIe siècle.
Nommé Béfort Jeune dans le Bottin du Commerce, Béfort exerce son métier de 1843 ç 1879. Au début de sa carrière, il est installé au 4 rue Neuve Saint-Gilles, où il travaille en tant que menuisier en marqueterie. Il se spécialise notamment dans le mobilier ancien. En 1848, son atelier est décrit ainsi : " Béfort Jeune, marqueteur, spécialité de meubles de Boule (sic) et Riesener, bois rose, porcelaine et mosaïque ".
Les montants du présent cabinet sont surmontés de termes d'homme. Il existe probablement un pendant ç ce meuble, dont les bronzes seraient des termes de femme. Ce parallélisme est en effet relativement récurrent dans l'uvre de Béfort.
Nous remercions Madame Tatiana Luginbuhl, auteur d'un mémoire sur Mathieu Béfort, de son aide pour la rédaction de cette notice.