拍品專文
Au sein de la collection Blum existe une merveilleuse variété de masques kifwébé. Ces trois masques se définissent en vertu de comparaison les uns par rapport aux autres grâce à des caractéristiques bien particulières.
Le masque kifwébé Herman-Blum est à rapprocher d'un masque kifwébé très ancien ayant une surface légèrement brillante, une bouche carrée, des paupières lourdes et un nez avec des narines le rendant naturaliste. (voir Sotheby's - Parke Bernet, New York, 8 novembre 1972, lot 183).
L'association des styles Luba et Songyé comme en témoigne ce type de masque est normale dans les régions frontalières et a des racines historiques. Kerchache (1993, p.576) note: "L'histoire des [Songyé] est intimement liée à celle des Luba, à qui ils sont liés par des ancêtres communs. D'après la tradition, Kongolo, le fondateur du premier empire Luba au XVIème siècle était un [Songyé]. Le mot "kifwébé" signifie simplement "masque" pour les Songyé, même si pendant longtemps les collectionneurs, les marchands et les universitaires l'ont utilisé pour se référer à ce type de masque. Il semblerait que le culte de ces masques ait débuté à la fin du XIXème siècle. Le premier à être entré dans une collection européenne fut offert par Livin Vandevelde à sa soeur Madame Stroobant en 1885 (Voir Herreman, F. et Petrides, C. (ed.), Face of the Spirits. Masks from the Zaire Basin, Gand, 1993, n.68 et p.252). Le musée Für Volkerkunde de Munich acquis son premier masque à sillons associé au "kifwébé" en 1905 et Tervuren en 1910. Frobenius fut le premier à citer le mot "kifebbe" dans ses notes de terrain de 1905-1906 et en 1914, Tervuren acquis des photos de danseurs portant ces fameux masques blanc oblongs qui étaient connus comme provenant de l'est du territoire Songyé. D'après Dunja Hersak, le masque kifwebe était "un instrument social puissant lié à la guérison et la transformation" (op.cit., p.148). Au moment où Dunja Hersak et d'autres personnes ont pu se rendre sur place au début des années 1970, le masque et sa fonction avait considérablement changé, donc une interprétation claire de notre masque pourrait n'être jamais possible.
Le masque kifwébé Herman-Blum est à rapprocher d'un masque kifwébé très ancien ayant une surface légèrement brillante, une bouche carrée, des paupières lourdes et un nez avec des narines le rendant naturaliste. (voir Sotheby's - Parke Bernet, New York, 8 novembre 1972, lot 183).
L'association des styles Luba et Songyé comme en témoigne ce type de masque est normale dans les régions frontalières et a des racines historiques. Kerchache (1993, p.576) note: "L'histoire des [Songyé] est intimement liée à celle des Luba, à qui ils sont liés par des ancêtres communs. D'après la tradition, Kongolo, le fondateur du premier empire Luba au XVIème siècle était un [Songyé]. Le mot "kifwébé" signifie simplement "masque" pour les Songyé, même si pendant longtemps les collectionneurs, les marchands et les universitaires l'ont utilisé pour se référer à ce type de masque. Il semblerait que le culte de ces masques ait débuté à la fin du XIXème siècle. Le premier à être entré dans une collection européenne fut offert par Livin Vandevelde à sa soeur Madame Stroobant en 1885 (Voir Herreman, F. et Petrides, C. (ed.), Face of the Spirits. Masks from the Zaire Basin, Gand, 1993, n.68 et p.252). Le musée Für Volkerkunde de Munich acquis son premier masque à sillons associé au "kifwébé" en 1905 et Tervuren en 1910. Frobenius fut le premier à citer le mot "kifebbe" dans ses notes de terrain de 1905-1906 et en 1914, Tervuren acquis des photos de danseurs portant ces fameux masques blanc oblongs qui étaient connus comme provenant de l'est du territoire Songyé. D'après Dunja Hersak, le masque kifwebe était "un instrument social puissant lié à la guérison et la transformation" (op.cit., p.148). Au moment où Dunja Hersak et d'autres personnes ont pu se rendre sur place au début des années 1970, le masque et sa fonction avait considérablement changé, donc une interprétation claire de notre masque pourrait n'être jamais possible.