拍品专文
Pour un crochet quasiment identique, également collecté par le célèbre ethnologue suisse Paul Wirz avant 1953, voir au Tropenmuseum d'Amsterdam, n.2670-26 publié dans Guiart, Jean, Oceanic Art; Masks and Sculptures from New Guinea, Fontana Unesco Art Books, 1968, pl.13.
Un second crochet de suspension comparable se trouve au Papua New Guinea National Museum (voir, Annual Report to the Trustees of the Papua New Guinea Public Museum and Art Gallery of 1966, p.12 pl.2).
La plupart des crochets figuratifs, comme cette sculpture de la collection Jolika, provient de la région du Moyen Sepik. Celui-ci, provenant du lac Chambri est le plus rythmé: le visage supérieur avec la langue tirée, au-dessus d'un autre visage effilé surmontant une créature amphibie, le tout formant un ensemble riche en couleurs permettant d'en accroître l'expressivité. Ces crochets étaient accrochés à des chevrons. On suspendait au crochet inférieur des filets afin d'y stocker des aliments, ainsi protégés de la vermine. De plus, d'autres biens précieux étaient également suspendus tels que des armes ou des objets de prestige. Les crochets les plus décorés sont considérés par les chercheurs, à l'image de Wirz, comme des objets esthétiques, les situant ainsi au-dessus de leur fonction (Wirz,Über sakrale Flöten und Pfeifen des Sepik-Gebietes (Neuguinea) 1954, 15-16). Il est cependant admis que les fonctions symboliques et profanes de ces objets sont intimement liées.
Un second crochet de suspension comparable se trouve au Papua New Guinea National Museum (voir, Annual Report to the Trustees of the Papua New Guinea Public Museum and Art Gallery of 1966, p.12 pl.2).
La plupart des crochets figuratifs, comme cette sculpture de la collection Jolika, provient de la région du Moyen Sepik. Celui-ci, provenant du lac Chambri est le plus rythmé: le visage supérieur avec la langue tirée, au-dessus d'un autre visage effilé surmontant une créature amphibie, le tout formant un ensemble riche en couleurs permettant d'en accroître l'expressivité. Ces crochets étaient accrochés à des chevrons. On suspendait au crochet inférieur des filets afin d'y stocker des aliments, ainsi protégés de la vermine. De plus, d'autres biens précieux étaient également suspendus tels que des armes ou des objets de prestige. Les crochets les plus décorés sont considérés par les chercheurs, à l'image de Wirz, comme des objets esthétiques, les situant ainsi au-dessus de leur fonction (Wirz,Über sakrale Flöten und Pfeifen des Sepik-Gebietes (Neuguinea) 1954, 15-16). Il est cependant admis que les fonctions symboliques et profanes de ces objets sont intimement liées.