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細節
Paul VERLAINE. Ballade pour éclaircir un point d'histoire. À Anatole France. Poème autographe signé et daté P. Verlaine, 1888, une page in-8 (220 x 140 mm).
Poème en vingt-huit vers (trois couplets et un envoi). Il a été publié, sans la dédicace, dans Le Décadent des 15-31 janvier 1888. Dédié à Anatole France, il paraîtra en tête de la première édition de Dédicaces (juin 1890) sous le titre: Ballade touchant un point d'histoire. Les éditeurs de la Pléiade, se fondant sur le manuscrit de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, impriment à la suite: "Décembre 1887". On relève quatre variantes dans ce manuscrit dont la seconde seule est signalée par les éditeurs de la Pléiade.
4e vers: "Les autres ma Noce! Future;". Le mot "gloire" écrit précédemment à la place de "Noce!" est surchargé; finalement Verlaine a récrit dans la marge: "Noce!"
13e vers: manuscrit: "(Que va-t-il falloir que j'endure?)"; imprimé: "Va-t-il falloir que je l'endure?"
15e vers: manuscrit: "Or voici le point de rupture"; imprimé: "Or voici le cas de rupture:"
26e vers: "Sachez l'[sic], échotiers maldisants"; le mot "malfaisants" écrit précédemment est retouché à la plume pour se lire "maldisants".
C'est dans ce poème que Verlaine s'accuse de "mille vices [...] mais pas tous ceux qu'on a tracés..." Anatole France, le dédicataire, avait été l'un des premiers à saluer l'apparition des Poèmes saturniens en 1866. Verlaine lui a consacré le n° 346 des Hommes d'aujourd'hui (Paul Verlaine, Oeuvres en prose complètes, Pléiade, pp. 827-831).
Poème en vingt-huit vers (trois couplets et un envoi). Il a été publié, sans la dédicace, dans Le Décadent des 15-31 janvier 1888. Dédié à Anatole France, il paraîtra en tête de la première édition de Dédicaces (juin 1890) sous le titre: Ballade touchant un point d'histoire. Les éditeurs de la Pléiade, se fondant sur le manuscrit de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, impriment à la suite: "Décembre 1887". On relève quatre variantes dans ce manuscrit dont la seconde seule est signalée par les éditeurs de la Pléiade.
4e vers: "Les autres ma Noce! Future;". Le mot "gloire" écrit précédemment à la place de "Noce!" est surchargé; finalement Verlaine a récrit dans la marge: "Noce!"
13e vers: manuscrit: "(Que va-t-il falloir que j'endure?)"; imprimé: "Va-t-il falloir que je l'endure?"
15e vers: manuscrit: "Or voici le point de rupture"; imprimé: "Or voici le cas de rupture:"
26e vers: "Sachez l'[sic], échotiers maldisants"; le mot "malfaisants" écrit précédemment est retouché à la plume pour se lire "maldisants".
C'est dans ce poème que Verlaine s'accuse de "mille vices [...] mais pas tous ceux qu'on a tracés..." Anatole France, le dédicataire, avait été l'un des premiers à saluer l'apparition des Poèmes saturniens en 1866. Verlaine lui a consacré le n° 346 des Hommes d'aujourd'hui (Paul Verlaine, Oeuvres en prose complètes, Pléiade, pp. 827-831).
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Autograph poem signed, dedicated to Anatole France.