Lot Essay
Fille du roi breton Nolthus, ou Morus, Ursule (qui aurait vécue entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle) est promise au fils du roi d'Angleterre.
Jeune femme vierge et catholique, elle refuse d'épouser un prince païen d'origine germanique et s'enfuie avec dix vierges sur le Rhin, en pélerinage pour Rome. Malheureusement une tempête les pousse sur les rives du fleuve, au niveau de Cologne, où elles sont capturées et martyrisées par les Huns ne voulant pas renier leur Foi.
La légende de Sainte Ursule ne débute qu'en 1155 lorsque des ossements sont découverts dans une église de Cologne ; elle se transforme rapidement en " Légende de Saint Ursule et des 11.000 vierges ".
Les attributions à un centre pour ce type de production sont encore sujettes à de nombreuses réflexions.
Ce plat est très proche de trois autres exemples qui sont maintenant attribués à Pesaro : le premier conservé dans les collections du Musée national de Sèvres-Cité de la Céramique (daté 1498), et deux modèles qui étaient conservés dans les collections de Gustave de Rothschild.
Ces trois exemples ont été exposées dans le cadre d'une exposition organisée au Musée d'Ecouen, voir le catalogue par Françoise Barbe, Majolique, La Faïence italienne au temps des Humanistes, Paris, 2011, pp.116-117 (l'exemplaire de l'Ashmolean), pp.124-125 (celui du Musée de Sèvres), p.138 (celui de la collection Hockemeyer). Nénmoins, la forme et la palette de couleur de cet exemplaire que nous présentons suggèrent plutôt une attribution au centre de Deruta.
Jeune femme vierge et catholique, elle refuse d'épouser un prince païen d'origine germanique et s'enfuie avec dix vierges sur le Rhin, en pélerinage pour Rome. Malheureusement une tempête les pousse sur les rives du fleuve, au niveau de Cologne, où elles sont capturées et martyrisées par les Huns ne voulant pas renier leur Foi.
La légende de Sainte Ursule ne débute qu'en 1155 lorsque des ossements sont découverts dans une église de Cologne ; elle se transforme rapidement en " Légende de Saint Ursule et des 11.000 vierges ".
Les attributions à un centre pour ce type de production sont encore sujettes à de nombreuses réflexions.
Ce plat est très proche de trois autres exemples qui sont maintenant attribués à Pesaro : le premier conservé dans les collections du Musée national de Sèvres-Cité de la Céramique (daté 1498), et deux modèles qui étaient conservés dans les collections de Gustave de Rothschild.
Ces trois exemples ont été exposées dans le cadre d'une exposition organisée au Musée d'Ecouen, voir le catalogue par Françoise Barbe, Majolique, La Faïence italienne au temps des Humanistes, Paris, 2011, pp.116-117 (l'exemplaire de l'Ashmolean), pp.124-125 (celui du Musée de Sèvres), p.138 (celui de la collection Hockemeyer). Nénmoins, la forme et la palette de couleur de cet exemplaire que nous présentons suggèrent plutôt une attribution au centre de Deruta.